Monaco-Matin

Nice dans la douleur

Comme il s’y attendait, le Stade Niçois a souffert hier pour se défaire de Châteauren­ard (18-19). Un succès étriqué qu’il faudra bonifier dimanche aux Arboras pour accéder à la Fédérale 1

- RAOUL DEVAUX

Ce fut un combat. Un vrai. Nice a sans doute réussi le plus difficile en s’imposant hier, et devrait confirmer au match retour en terre azuréenne. Reste qu’on attendait plus d’une formation archi-favorite pour l’accession en Fédérale 1. Mais le rugby ne supporte pas les demi-engagement­s. Nice comptait s’imposer sans trop en mettre, sans trop laisser d’énergie. En phase de poules, déjà, les Niçois n’avaient pas impression­né les Bucco-Rhôdaniens à Coubertin. Bien que battus (1836), les locaux étaient sortis avec bien des regrets. Ce sera encore le cas après ce duel aller. Châteauren­ard, costaud, a pris tout de suite le match en mains pour mener 6-0 puis 9-3. Les Azuréens, qui éprouvaien­t des difficulté­s devant et ne parvenaien­t pas à lancer la cavalerie, s’en remettaien­t à Orquera. L’ouvreur azuréen, non seulement égalisait (9-9), mais ouvrait le chemin de l’essai, le seul de la partie, à Maquaire après un gros travail de Fritz (9-16).

Châteauren­ard rate la pénalité de la gagne

Les Azuréens semblaient enfin trouver la clé mais deux nouvelles pénalités et un drop du parfait Gonzalez-Acévédo replaçaien­t Châteauren­ard en position de force (1816). Il restait dix minutes et Nice jouait son va-tout en investissa­nt le camp local. La pénalité qui en découlait était logique. La victoire beaucoup moins car à l’ultime minute, les locaux avaient la pénalité de la gagne. Bonnafoux manquait la cible, après une interrupti­on d’un quart d’heure due à la sortie sur blessure de Gonzalez-Acévédo. Avertissem­ent sans frais pour Nice.

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(Photo PQR/La Provence) Les Azuréens ont affiché trop de suffisance hier, malgré leur courte victoire.

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