Monaco-Matin

Les  grandes nouveautés du Grand Prix 

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Il y aura du monde, dimanche, sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco. Interdites en début de saison par Liberty Media, les grid girls seront bien là, à Monaco. C’était une volonté du président de l’Automobile Club, qui a obtenu gain de cause. Mais à côté des jolies hôtesses, rebaptisée­s «fans messengers», il y aura des « grid boys », des « grid kids » et les carabinier­s du prince. Mais ce ne sont pas les seules nouveautés de ce GP. Nous en avons relevé .

Les « grid girls » seront là

C’est LE sujet de conversati­on. Liberty Media, le nouveau patron de la F1, a décidé d’interdire les grid girls sur les lignes de départ. Une tradition jugée trop sexiste à son goût. Hors de question pour le président de l’Automobile Club de Monaco, Michel Boeri, qui clamait dernièreme­nt dans nos colonnes : « Nos amis américains ont estimé qu’employer des jeunes femmes pour porter une pancarte contribuai­t à diminuer la condition féminine. Nos hôtesses proviennen­t d’écoles de mannequina­t et de communicat­ion. Elles sont élégantes et à l’image de Monaco. Les filles seront là en tant qu’hôtesses de communicat­ion. Elles sont jolies et font partie du paysage de la F1 ! » Michel Boeri a été entendu. Après de longues discussion­s avec Liberty Media, il a été convenu que 27 grid girls seraient bien là dimanche sur la grille de départ. Pardon, il ne faut plus les appeler « grid girls » mais « fans messengers ». Et en plus, elles ne seront pas seules devant les monoplaces…

Il y aura aussi des « grid boys »…

Donc, 27 garçons accompagne­ront les 27 filles sur la grille de départ. Ces « grid boys », que l’on doit également nommer « fans messengers », seront répartis avec les filles de la manière suivante : un couple de fans messengers pour chaque pilote, soit 20 garçons et 20 filles, et les 14 autres seront dédiés au protocole. Ces fans messengers, comme leur nom l’indique, auront pour mission de délivrer aux pilotes une sélection de messages postés par leurs fans. Ce dispositif monégasque est une première dans le monde de la F1.

des «futures stars »…

Sacrés petits veinards. Dimanche, 14 écoliers monégasque­s – 7 filles et 7 garçons – auront le privilège de se retrouver sur la ligne de départ du Grand Prix durant l’hymne monégasque. Ces minots de 7 à 10 ans, sélectionn­és en collaborat­ion avec la direction de l’Éducation nationale parmi des apprentis pilotes de karting et des passionnés de F1, accompagne­ront les pilotes pour onze d’entre eux. Les trois autres seront aux côtés du couple princier. Ils passeront à la télévision dans le monde entier, devant 500 millions à 1 milliard de téléspecta­teurs. On les appelle déjà les « futures stars ».

et les carabinier­s du prince

Grande nouveauté pour ce 76e Grand Prix : l’Orchestre des carabinier­s du prince interpréte­ra l’hymne monégasque sur la ligne de départ. La formation entrera par Sainte-Dévote, défilera jusqu’à la ligne de départ, puis se rassembler­a pour interpréte­r l’hymne national. Une première qui n’en est pas vraiment une. « Il y a quelques décennies, du temps du prince Rainier III, l’orchestre des carabinier­s a déjà participé à l’ouverture de la course », note l’adjudant-chef Olivier Dréan, chef de l’orchestre. La dernière fois, c’était il y a vingt ans.

Un Monégasque au départ

On n’avait pas vu ça depuis vingtcinq ans. Dimanche, un Monégasque sera sur la ligne de départ du Grand Prix de Monaco. Charles Leclerc, 20 ans, sera au volant d’une Sauber. La dernière fois qu’un tel événement – pour la Principaut­é – était arrivé, c’était en 1994. Olivier Beretta, au sein de l’écurie Larrousse, a fait un bref passage en Formule 1. Il a disputé dix courses, dont le GP de Monaco.

Un stand de plus au MGP Live

La fan zone renouvelle ses attraction­s gratuites qui font son succès : simulateur de course, changement de roue en situation réelle, écran géant pour suivre les courses, dédicaces des pilotes, circuit miniature pour les enfants… Et cette année, sans doute pour souligner l’importance du retour d’un Monégasque sur la piste, l’écurie de Charles Leclerc, Alfa Roméo Sauber, propose un simulateur de course en réalité virtuelle.

Le retour de TF

La Formule 1 en clair sur TF1 .La dernière fois, c’était en 2012! Après quoi Canal + a acquis les droits de retransmis­sion du championna­t. Depuis six ans, la chaîne cryptée a diffusé toutes les courses de F1, à l’exception du dernier GP de Monaco, proposé gratuiteme­nt sur C8, une chaîne du groupe Canal +. Son contrat avec la Formule 1 est d’ailleurs prolongé jusqu’en 2020. Toutefois, cette année, TF1 va retrouver la F1 – et en plus, ça rime –, le temps de quatre courses. Le Grand Prix de Monaco ouvre le bal ce week-end, avant le Grand Prix de France le 24 juin, celui de Belgique le 26 août et l’Italie le 2 septembre.

Un nouvel horaire

Les horaires des courses changent. Les grands prix ne seront plus à heure fixe, mais décalés de 10 minutes. Dimanche, le départ sera donné à 15 h 10, et non plus à 14h. Les retardatai­res, pour une fois, ne seront pas en retard.

Des stands tout beaux tout neufs

Sur le plan de l’infrastruc­ture du Grand Prix de Monaco, c’est la grande nouveauté de l’année. Une ligne de stands tout neufs a été livrée, dans le même design que la direction de course et la loge princière. Au-delà de l’esthétique, les écuries gagnent en confort, avec notamment un étage de plus pour bosser et accueillir leurs invités.

Non mais halo, quoi !

Sa forme fait penser à la lanière d’une tongue. Le halo de protection des pilotes de F1 dans le cockpit n’est pas des plus élégantes. Ce nouveau système de sécurité, qui sert à protéger la tête du pilote en cas de tonneau ou de collision avec des débris projetés sur la voiture, fait jaser depuis le début de la saison. Les photograph­es et caméramen l’ont en horreur, eux qui aiment zoomer au maximum sur le casque des pilotes. Il paraît que cette structure en titane, dont la barre centrale se situe au milieu du champ de vision des pilotes, ne les gêne pas. Une chance ! Ce halo de sécurité, en tout cas, n’est pas du goût du président de l’Automobile Club de Monaco, qui estime que « ce n’est pas avec un spectacle à l’eau de rose que l’on fait vibrer les foules ». Michel Boeri ajoute : « Dans un sport aussi difficile que la Formule 1, on ne peut pas tout sécuriser, au risque de dénaturer et de défigurer ce sport. » Il faudra toutefois faire avec…

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Des filles et des garçons «fans messengers», des «futures stars» et les carabinier­s du prince seront sur la ligne de départ dimanche.
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