Monaco-Matin

Héritage Hallyday : la médiation écartée ?

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Les forces démocratiq­ues syriennes (FDS), une coalition arabo-kurde soutenue par Washington et Paris, ont annoncé, hier, la capture d’un djihadiste français, Adrien Guihal, à Raqa dans le nord de la Syrie. Ce djihadiste du groupe Etat islamique (EI) est accusé d’être la voix de la revendicat­ion de l’attentat qui avait tué  personnes à Nice le  juillet . Il avait été, en outre, condamné en  en France à quatre ans de prison dont un avec sursis pour avoir fomenté un projet d’attentat contre ce pays, avant de fuir vers la Syrie et l’Irak, deux Etats voisins où l’EI avait pris le contrôle de vastes régions en . « Les services de renseignem­ents des FDS ont mené une opération le samedi  mai qui a permis de capturer un groupe de jihadistes de l’EI avec à leur tête Adrien Guihal, connu sous le nom d’Abou Oussama al-faransi », selon un communiqué publié sur le site des FDS. Le djihadiste français a été arrêté à Raqa, l’ex-capitale de l’EI en Syrie reconquise par les FDS en , en compagnie de sa femme dont l’identité n’a pas été révélée, a ajouté le communiqué. Les FDS ont réussi ces derniers mois à arrêter plusieurs djihadiste­s français membres de l’EI qui vivaient dans la clandestin­ité. C’est une guerre de tranchées qui s’annonce dans l’affaire de la succession de Johnny Hallyday : les parties ont écarté, hier, la voie d’une médiation judiciaire et une première audience est prévue le 22 novembre pour débattre de la compétence du tribunal. Les deux camps avaient rendez-vous hier matin au tribunal de Nanterre pour déterminer les suites de la procédure engagée par les aînés du chanteur, qui s’estiment déshérités par le testament de leur père, rédigé sous l’empire du droit américain. Au cours de cette rencontre d’une heure, fermée au public, une médiation judiciaire – qui aurait permis d’éviter un procès – a été proposée, mais « sans accord sur ce point recueilli à ce jour », a-t-on indiqué de source judiciaire. Les conseils de Laeticia Hallyday, la veuve du chanteur, ont, par ailleurs, soulevé l’incompéten­ce du tribunal de grande instance de Nanterre, saisi par la partie adverse, estimant qu’une juridictio­n française ne peut trancher la succession d’un résident américain. Nous « étions naturellem­ent favorables » à une médiation mais elle « a été refusée par la partie adverse qui a souhaité développer un incident de procédure », a déclaré en sortant du tribunal Me Emmanuel Ravanas, l’un des avocats de Laura Smet. « Les discours de main tendue et de conciliati­on ne sont qu’une posture médiatique », a abondé Me Carine Piccio, avocate de David Hallyday, qui s’exprimait à ses côtés : « C’est une volonté de gagner du temps », a-t-elle déclaré.

« Ouverte » à un accord amiable

Mais l’entourage de Laeticia Hallyday a ensuite pris le contre-pied de cette version. Son avocat, Me Ardavan AmirAslani, non-présent à l’audience, a confirmé qu’il contestait la compétence du tribunal tout en précisant que sa cliente était toujours « ouverte » à un accord amiable. Dans un communiqué, il a jugé « inadmissib­le que la partie adverse prétende [...] regretter qu’une conciliati­on n’ait pas encore eu lieu alors qu’il y a peine trois mois, c’est elle-même qui a engagé une bataille judiciaire et médiatique à outrance sans aucune forme de discussion amiable préalable ». « Nous n’avons pas aujourd’hui refusé une médiation définitive­ment. L’intention de négocier de la partie adverse était un pur artifice de communicat­ion sans aucune propositio­n concrète, ce que nous déplorons », a-t-il argué. En choisissan­t de soutenir « l’incompéten­ce », Laeticia Hallyday « retarde de six mois le cours normal de la procédure », a estimé dans l’après-midi, l’avocate de David Hallyday.

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