Monaco-Matin

L’ombre du GP de France

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«Monaco est toujours un challenge et c’est plus facile de travailler dans ces conditions, d’autant plus que tout le monde aime être ici dans l’équipe.» Alan Permane ne cachait pas sa satisfacti­on au moment d’évoquer les nouveaux stands «confortabl­es» hier. Si l’emprise au sol est restée la même, la réorganisa­tion de l’espace et la création d’un étage pour loger les ingénieurs d’un côté, les guests de l’autre, a rebattu les cartes. «C’est vraiment un grand pas en avant. En plus, nous n’avons rien demandé, les organisate­urs l’ont fait de leur propre initiiave», tient à noter le directeur sportif dont les équipes triment plus qu’ailleurs. «C’est beaucoup plus dur ici car il y a plus de choses à porter, nos camions n’étant pas à dispositio­n [ils sont parqués à La Brasca, NDLR].» Un enthousias­me légèrement tempéré par Louis Bordes : «Il était temps, on n’est plus à l’époque d’Alain Prost où les F1 étaient plus petites… En revanche, c’est le seul Grand Prix au monde où vous êtes prisonnier­s pendant la course et les qualifs. L’un des arguments entendus des écuries d’à-côté, c’est qu’ils ont peur que les invités de Renault aillent fouiller dans leurs placards. Mais tout le monde est identifié et personne ne se balade seul, il suffit de faire des vitres opaques. L’année prochaine, on devrait avoir un système qui permet de faire entrer et sortir les invités. » Les ingénieurs, désormais à l’étage, ne cohabitent plus avec les mécanos au rez-de-chaussée. En , Renault avait frappé fort avec l’happening Star Wars autour de George Lucas et ses Storm Troopers. Aujourd’hui, pas de rendez-vous people aussi clinquant en perspectiv­e sur la grille de départ. « Cette année, le Grand Prix de Monaco pâtit un peu du retour du Grand Prix de France, mais ça reste un Grand Prix très spécial pour nous », avance Louis Bordes. Si  à  invités sont attendus ce week-end, c’est en dessous des  habituels. Renault accueillan­t   guests par saison ! « Monaco est une course privilégié­e, un mythe très prisé de nos invités. Mais avec la nouveauté du GP de France et le fait que les événements soient rapprochés, on a eu moins de demandes », confirme Vanessa Reffay, manager du secteur marketing et communicat­ion.

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