Première: qu’ils souffrent moins…»
ne souhaitons pas les rendre normotypiques, juste les faire grandir avec nous. On veut les aider à comprendre et maîtriser leurs peurs – notre monde les inquiète beaucoup –, pour les amener dans une société qui les inclut et se met à leur service. La France est très en retard dans beaucoup de domaines dans le champ de l’autisme : épidémiologie, recherche, scolarisation… Sans rentrer dans ce débat, je dirais que la psychanalyse peut servir de base dans l’élaboration et les échanges cliniques avec les équipes soignantes, mais il est aussi important de proposer une thérapie intégrative, autour de la communication, du corporel, de la stimulation (sans excès), en s’appuyant sur les neurosciences. Éviter l’écueil du tout éducatif, du tout psychanalytique etc.