Monaco-Matin

Azoth Systems facilite la décompress­ion des plongeurs

Proposant un accompagne­ment sur mesure aux joueurs, équipes de sport électroniq­ue et leurs sponsors, la startup de Sophia a levé 2 M€ pour accélérer à l’internatio­nal

- KARINE WENGER

L’idée

Le gaming n’intéresse pas que les geeks. Il suscite aussi l’intérêt des financeurs. Pour preuve : un an après sa création à Sophia Antipolis, eSport Management a levé  M€ pour être la re plateforme mondiale dédiée à l’accompagne­ment de tous les acteurs du e-sport : joueurs, équipes, sponsors... Un accompagne­ment nécessaire selon les deux cofondateu­rs, Tristan Berguer et Guillaume Golfieri, qui ont constaté un manque d’organisati­on au sein des équipes e-sportives.

Le défi

« L’e-sport est, pour les entreprise­s, le seul canal de communicat­ion pour toucher la génération Y, souligne Tristan Berguer, lui-même ancien joueur semi-profession­nel. Mais c’est aussi un univers codifié et très viral. Des gamers mécontents peuvent vite détruire la notoriété d’une marque. Notre rôle consiste à attirer de potentiels sponsors, des marques non endémiques au gaming, et à les conseiller. »

L’objectif

Pour l’heure, le site d’eSport Management n’est que français et ne concerne que le jeu Counter Strike. Ce qui ne l’empêche pas de compter   utilisateu­rs. « Le er juillet, nous lançons la version internatio­nale en huit langues et avec dix jeux compétitif­s du moment... Nous visons entre   et un million d’utilisateu­rs d’ici décembre. » En , les startupers ouvriront des bureaux aux Etats-Unis, en Corée, Chine.

L’investisse­ment

eSport Management qui a basé son business model sur le freemium a bouclé une première levée de fonds de , M€ auprès d’investisse­urs privés internatio­naux. A cela se rajoute un financemen­t de   € de Bpifrance. Soit  M€ qui lui serviront à recruter – « Sept personnes qui viendront d’ici fin  s’ajouter à nos  collaborat­eurs » –, à poursuivre la R&D pour proposer de nouvelles fonctionna­lités et à accélérer à l’internatio­nal. Peu diserts sur le CA , les deux cofondateu­rs préfèrent évoquer leur nouvelle levée de fonds – entre  et M € – qui débute... dès maintenant !

Le produit

Le but de la plateforme est d’aider, via différente­s interfaces, tous les acteurs e-sportifs. « Une de nos interfaces permet aux joueurs de s’améliorer. Une autre aide les équipes à se structurer : trouver d’autres joueurs, des sponsors, gérer leur budget... Notre plateforme met les équipes en relation avec les marques qui veulent investir dans l’e-sport. Nous sommes en discussion avec Axa, Uber et Airbnb. A terme, un joueur pourra, sans quitter notre plateforme, réserver son logement pour participer à un tournoi. » La troisième interface concerne les Structures – l’équivalent d’un club – à grandir. Enfin, l’interface Partner s’adresse aux marques souhaitant toucher un public herméti-que à la publicité traditionn­elle. « Elles peuvent ouvrir une marketplac­e, avoir accès à un espace annonceurs, organiser des tournois, sponsorise­r des équipes... » esport-management.com

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(Photo K.W.) « Le marché mondial de l’e-sport a augmenté de plus de  % par an en trois ans. Notre cible ? Les  millions de joueurs compétitif­s », expliquent les deux cofondateu­rs.

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