Monaco-Matin

En garde à vue pour ivresse, il doit reporter son mariage

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Contrôlé avec une alcoolémie de , mg/l et placé en garde à vue, un quadragéna­ire français, conseiller en gestion de capitaux, a dû reporter son mariage prévu en milieu d’après-midi. Le  novembre dernier, ce Roquebruno­is conduit sa future femme chez le coiffeur afin qu’elle s’apprête pour la cérémonie. Comme il est très angoissé à l’approche de l’événement, il se requinque depuis la veille avec de l’alcool : bitter, vin, bière. Vers  h , au feu rouge sur le boulevard d’Italie, il exécute une mauvaise manoeuvre : le levier de vitesse est au point mort et il « oublie » de freiner. Son véhicule, avance et vient percuter une autre voiture. « Sous l’effet du choc, précise le président Jérôme FougerasLa­vergnolle, un enfant à l’intérieur de l’auto a été légèrement blessé, avec un jour d’ITT. Quand les policiers sont arrivés, vous présentiez tous les signes de l’ivresse. Vous aviez encore un taux presque trois fois supérieur à la limite autorisée… » L’intéressé se confond en longs regrets et multiplie les excuses, le visage profondéme­nt triste. Comme la victime est absente à l’audience, le premier substitut Olivier Zamphiroff en déduit : « Les verres d’alcool sont la cause du choc. Il faut dépasser le stade de l’amende car le prévenu fait les frais de l’interconne­xion des casiers judiciaire­s. Sa condamnati­on doit en tenir compte : deux à trois mois avec sursis. » Le tribunal, moins sévère que le ministère public, a préféré ramener le quantum à quinze jours pour ne pas troubler à l’excès cette union récente.

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