« Des frissons...»
Quand on gagne cinq fois, ce n’est pas par hasard. C’est un grand champion, une sorte de mentor pour moi. On s’est entraîné ensemble et il m’a apporté beaucoup d’expérience. Si je suis là, c’est aussi un peu grâce à lui. Il est très professionnel, revient tous les ans pour reconnaître le circuit en amont alors qu’il le connaît déjà par coeur… Désormais, j’ai choisi d’habiter ici pour le faire encore plus que lui (rires) !
Comment a-t-il fait la différence ? On ne s’est pas départagé ni en natation ni en vélo. Honnêtement, je pensais qu’il était fatigué après les km mais il est parti très vite à pied. Moi j’étais relâché et j’espérais peutêtre une défaillance pour lui dans la deuxième partie du marathon… Elle n’a pas eu lieu. Il est très fort et j’ai un immense respect pour ce champion.
Cette deuxième place chez vous, à Nice, par rapport à votre victoire à Barcelone en , qu’est-ce que ça représente ?
C’est quelque chose de très particulier aussi. Quand on est Français, on est forcément beaucoup poussé par le public.
A un moment donné, il fait très chaud, on en a marre et c’est difficile pour tout le monde mais finalement il y a toujours quelqu’un qui nous pousse à continuer. Les spectateurs ont été somptueux, ça donnait presque des frissons.