En Chine, Philippe obtient un accord sur le boeuf français et des promesses pour Airbus
Le Premier ministre français, Édouard Philippe, a achevé, hier, une visite de quatre jours en Chine en obtenant la levée attendue de l’embargo de sur le boeuf français, lointain stigmate de la crise de la vache folle, ainsi que des promesses renouvelées pour une importante commande d’avions Airbus. Il s’agit pour l’exécutif français de ne pas laisser tiédir la relation avec la Chine, six mois après la venue du président Emmanuel Macron qui était reparti de Pékin avec une batterie d’engagements, pour beaucoup non contraignants, dont celui d’une fin imminente de l’interdiction du boeuf français. Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, s’est par ailleurs voulu encourageant à propos de la méga-commande Airbus ( avions A) arrachée in extremis en janvier par M. Macron, mais sans la finaliser. « Nous sommes prêts à poursuivre nos discussions sur des achats en quantité des avions Airbus, en vue de la signature d’un accord en temps voulu », a-t-il souligné.