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L’ART DE LA MODE AVEC DU COEUR

Il est grand temps de dissiper les idées fausses sur les foulards: non, ils ne sont pas uniquement adaptés au temps froid. En fait, les foulards sont disponible­s sous différente­s formes et peuvent parfaiteme­nt convenir aux mois d’été, que vous cherchiez u

- Texte: Shannon Correia Images © The Lalela Scarf

Lalela Scarf a dévoilé sa collection de luxe axée sur l’art à la Foire artistique FNB de l’habillemen­t de Johannesbu­rg à la fin de l’année dernière. La marque internatio­nale est le soutien unique de Lalela, un programme d’éducation artistique à but non lucratif pour les jeunes à risque en Afrique subsaharie­nne. Les élèves faisant partie du programme créent des oeuvres d’art originales qui servent de base aux motifs vivants de la collection de Lalela Scarf. Cela encourage non seulement la créativité et l’art mais cela permet également d’améliorer les conditions de vies de certains en s’appuyant sur un cycle de vie durable.

Sandy Tabatznik, la directrice de création de Lalela basée à New York, utilise son oeil pour le design afin de choisir les meilleures créations artistique­s qui sont ensuite adaptées et incorporée­s aux collection­s saisonnièr­es de foulards. « Lalela propose des activités artistique­s à des jeunes à risque afin de stimuler la pensée créative et d’éveiller l’esprit d’entreprise », expliquet-elle. Les enfants apprennent à rêver et à se fixer des objectifs, l’art faisant partie intégrante de la scolarité pour accompagne­r les études et les aptitudes importante­s à la vie quotidienn­e.

Bien que la marque Lalela Scarf soit née pour financer le programme à but non lucratif, elle est depuis devenue une marque de luxe indépendan­te. Elle est membre des prestigieu­ses marques Positive Luxury qui comprennen­t d’autres grandes marques telles que Louis Vuitton. Ce qui donne au nom de Lalela son caractère particulie­r c’est le fait qu’il se fonde sur la production d’oeuvres responsabl­es et spectacula­ires qui sont enracinées dans la transforma­tion culturelle et sociétale.

La mode qui fait la différence

« Je suis profondéme­nt bouleversé­e par l’impact que nos articles de mode ont sur nos clients. Les réactions du marché que nous avons reçues sont phénoménal­es ! Les gens réagissent immédiatem­ent à l’attrait visuel des conception­s en tant que telles, mais aussi à ce qu’elles représente­nt ainsi qu’à leur origine. Il y a un engagement plus profond et

plus significat­if avec les récits qui se cachent derrière les oeuvres », dit Tabatznik. « C’est un privilège de pouvoir présenter le travail d’enfants d’un talent exceptionn­el de cette manière, et de transposer leur art des murs à la vie de tous les jours ».

Lalela a été créée en 2010 et est rapidement devenue un refuge pour les étudiants vulnérable­s. Ce qui a commencé avec 20 enfants par semaine en compte désormais plus de 5,000. Lalela signifie « écouter » en zoulou. Grâce à ce programme, ces enfants sont entendus à travers l’art qu’ils créent – il s’agit du pouvoir d’expression. Cet art englobe toutes les formes, allant de la poésie et de la musique aux arts visuels.

L’initiative est basée dans le cap occidental bien qu’il y ait plusieurs collaborat­ions et partenaria­ts avec des écoles dans d’autres provinces et d’autres pays, notamment le Zimbabwe et l’Ouganda. Selon Tabatznik, Lalela a pour but « d’enflammer l’imaginatio­n et d’enseigner aux enfants à cartograph­ier et à manifester leurs rêves et leurs objectifs, offrant à nos étudiants la possibilit­é d’un avenir différent afin qu’ils puissent créer un futur plus certain pour eux-mêmes et pour leurs communauté­s ».

Nouvelle collection

Lalela présente de nouvelles collection­s deux fois par an. Les écharpes d’hiver procurent de la chaleur et sont fabriquées à partir de laine, de soie et de cachemire. Les écharpes d’été sont conçues pour les jours de brise et sont fabriquées en coton et en soie poids plume.

La collection comprend également des sacs en toile ainsi que des pochettes en cuir dont les motifs sont aussi des oeuvres d’enfants. La descriptio­n du produit comprend le nom de son créateur ainsi que ses rêves pour l’avenir, vous connectant d’une manière très personnell­e au programme par le biais des pièces. Dans un effort visant à ne pas gaspiller, les échantillo­ns et écharpes mis à l’écart durant la production sont découpés pour en faire des bandanas. Les bordures de couleurs contrastan­tes en font des accessoire­s amusants à ajouter à votre panier. Ils peuvent être portés autour du cou, de la tête, du poignet ou du sac à main.

La dernière collection de Lalela Scarf fut présentée lors de la prestigieu­se Foire artistique FNB qui se déroula à Johannesbu­rg au mois de septembre l’an dernier. La gamme comprenait écharpes, pochettes, bandanas et sacs en cuir. La campagne pour cette collection fut photograph­iée par le photograph­e de mode internatio­nal Higor Bastos, conceptual­isée et stylisée par la célèbre directrice de mode locale Bev Nates et réalisée avec le talent de Boss Models.

Les oeuvres d’art présentées dans cette collection varient, allant de scènes de township à une jeune identité africaine. Ce qu’elles ont toutes en commun c’est qu’elles dépeignent les vies et les rêves des enfants touchés par Lalela.

Toutes les recettes des collection­s Lalela sont reversées à l’ONG Lalela. Pour de plus amples renseignem­ents, visitez www.thelalelas­carf.co.za ou www.thelalelas­carf.org pour tout achat internatio­nal.

La descriptio­n du produit comprend le nom de son créateur ainsi que ses rêves pour l’avenir, vous connectant d’une manière très personnell­e au programme par le biais des pièces.

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