Terrorisme, secteur souterrain, contrebande
Quant aux dépenses indirectes, elles émanent de deux facteurs : - Le terrorisme - et le secteur souterrain, y compris la contrebande. Les secteurs les plus touchés (et qui payent donc la facture) sont 3 : - Le secteur extérieur où les investissements directs étrangers (les fameux IDE) se sont effondrés de 20%, occasionnant des pertes de 1,8 milliard de dinars par an (1.800 milliards de millimes), pour un total de 5,4 milliards de dinars - Le secteur du tourisme qui a successivement perdu 1 milliard de dinars, puis encore 1 milliard de dinars, et 3 milliards de dinars successivement au cours de 2012, 2013 et 2014 - Le secteur du transport et des échanges extérieurs qui perdent tous deux 6 milliards de dinars au cours de ces 3 années (6.000 milliards de millimes). Cela fait 6 milliards de dinars de dépenses directes, et 16,4 milliards de dinars de dépenses indirectes (5,4 ; 1+1+3 ; 6). Le total est de 22,5 milliards de dinars pour 2012, 2013 et 2014, auxquels il faut ajouter des dépenses d’au moins 3 milliards de dinars pour 2015. Et nous voici devant un chiffre colossal qui dépasse des 25 milliards de dinars (25.000 milliards de millimes).
4 points de croissance perdus
Derrière le choc des chiffres, Mourad Hattab brosse le tableau d’une situation en cascade où la débâcle dans les prix, la morosité, l’inflation rampante, la