Nous y voilà !
Les «Aigles de Carthage» s’envoleront demain pour Praga où ils affronteront lundi prochain le Portugal. Ils enchaîneront par deux autres tests amicaux, face à la Turquie, le 1er juin, et l’Espagne le 9 juin, derniers tests amicaux avant le Mondial russe.
Les «Aigles de Carthage» s’envoleront demain pour Praga où ils affronteront lundi prochain le Portugal. Ils enchaîneront par deux autres tests amicaux, face à la Turquie, le 1er juin, et l’Espagne le 9 juin, derniers tests amicaux avant le Mondial russe.
Nous avons tous regretté ces douze dernières années, chaque fois que nous suivons une phase finale de la Coupe du monde, de ne pas voir la Tunisie y participer. C’est que nous avons pris goût à voir notre team national faire partie du gotha mondial, même si nos quatre participations à la Coupe du monde n’ont pas dépassé le premier tour. Rien que voir le drapeau tunisien flotter parmi ceux des 32 nations participantes au Mondial, fait chavirer les coeurs. Cela signifie aussi que notre football est parmi les meilleurs en Afrique. La qualification à la phase finale de la Coupe du monde en est la preuve. Sauf qu’après le Mondial d’Allemagne en 2006, le football tunisien a régressé. Si l’équipe de Tunisie parvenait à se qualifier à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, elle n’arrivait plus à maintenir la cadence dans les qualifications à la phase finale de la Coupe du monde. Résultats des courses : deux Mondiaux ratés en Afrique du Sud (2010) et au Brésil (2014). C’est dire que le niveau de l’équipe nationale et du football tunisien était, il n’ y a pas si longtemps, à son plus bas niveau.
Faire renaître le football tunisien de ses cendres
La participation à la Coupe du monde de Russie est l’occasion en or pour faire renaître le football tunisien de ses cendres. Un football qui a beaucoup perdu de sa verve ces dernières années, à cause entre autres d’un cham- pionnat affecté par le fléau de la violence dont les conséquences étaient ravageuses sur les gradins de nos stades. Nous ne comptons plus les blessés entre les supporters qui se battent entre eux, outre les échauffées avec les forces de l’ordre à l’intérieur et à l’extérieur des stades. Le voyage des «Aigles de Carthage» en terre russe nous éloignera de la grisaille d’un championnat à huis clos, ou presque, et où nous avons vu ces dernières années les formes de dérapages les plus inimaginables. Cette cinquième qualification à une phase finale de la Coupe du Monde est la plus belle des manières pour faire renaître le football tunisien de ses cendres. A moins d’un mois du coup d’envoi de la 21e édition du Mondial, nos internationaux sont d’ores et déjà dans le vif du sujet. Ils attaquent la dernière ligne droite de leur préparation en prévision de ce rendez-vous planétaire. Le groupe affiche désormais complet et les derniers arrivants, à l’instar de Syam Ben Youssef, Karim Laribi, Oussma Haddadi et Elyès Skhiri s’entraînent avec leurs coéquipiers. Demain, la délégation tunisienne s’envolera pour le Portugal. Lundi prochain, l’équipe de Tunisie affrontera, à Praga, son homologue portugaise en amical. Les «Aigles de Carthage» enchaîneront par deux derniers tests amicaux : le 1er juin, face à la Turquie à Genève en Suisse, et le 9 juin contre l’Espagne à Krasnodar en Russie. En affrontant le Portugal et l’Es- pagne, deux grandes nations du football, de surcroît, qualifiées au Mondial russe, la Tunisie y est, surtout que la dernière sortie amicale face à son homologue espagnole se jouera en terre russe. Ce sera un avant-goût de la Coupe du monde. Désormais, en s’envolant demain pour le Portugal, notre sélection nationale s’insrit dans le registre des protagonistes de l’aventure russe. La Coupe du monde Russie 2018 a déjà commencé.