Enfin, elle donne de la voix !
Qu'est ce qui fait de L'UTICA ce géant aux pieds d'argile ! Encore une fois Mme Wided Bouchamaoui le Patron des Patrons, monte au créneau et cette fois-ci elle rue même dans les brancards pour faire entendre sa voix et celle de ses adhérents en tapant sur la table du séminaire qu'elle organise sur l'avenir des PME tunisiennes, et exiger des mesures « audacieuses et impératives » pour relancer l'investissement ! Encore faut-il qu'elle soit entendue ! En effet beaucoup reprochent aux hommes d'affaires une certaine « passivité » voire même un désintéressement flagrant à développer de nouveaux projets se contentant des rentes juteuses des affaires « amorties » depuis des années.
Qu’est ce qui fait de L’UTICA ce géant aux pieds d’argile ! Encore une fois Mme Wided Bouchamaoui le Patron des Patrons, monte au créneau et cette fois-ci elle rue même dans les brancards pour faire entendre sa voix et celle de ses adhérents en tapant sur la table du séminaire qu’elle organise sur l’avenir des PME tunisiennes, et exiger des mesures « audacieuses et impératives » pour relancer l’investissement !
Encore faut-il qu’elle soit entendue !
En effet beaucoup reprochent aux hommes d’affaires une certaine « passivité » voire même un désintéressement flagrant à développer de nouveaux projets se contentant des rentes juteuses des affaires « amorties » depuis des années. La lecture sur les colonnes des journaux de la place des bilans provisoires des entreprises « leaders » et de leurs filiales touchant à tous les domaines encore no contaminés par la crise, dégage une impression de « prospérité » plus qu’évidente avec des « résultats » se chiffrant à plusieurs dizaines et même centaines de millions de dinars.
Or cet excédent qui fait rêver mais qui agace bien des « jaloux et des frustrés » de tout bord, était canalisé du temps de la « dictature » vers d’autres investissements sur de nouveaux projets ou d’agrandissement des existants. Des lois prévoient même un dégrèvement conséquent de l’impôt sur les bénéfices au cas où l’entreprise les investit dans de nouvelles activités. D’où ces « Holding » tunisiens, qui ont pris du volume à l’échelle nationale mais aussi internationale, ce qui a permis de développer nos exportations vers l’europe et l’afrique.
Mais cet élan « libéral » a été stoppé net avec la Révolution qui, pourtant, a libéré les hommes d’affaires de la tutelle de certains milieux proches de l’ancien pouvoir. Les répressions successives et souvent politisées et injustifiées ont installé le monde des affaires dans la peur des inquisitions acharnées avec des « compensations » de dessousde-table pour éviter le pire et l’indignité pour eux et leurs familles.
Or rien n’a été fait de concret pour arrêter l’hémorragie.
BCE a tenté de faire passer sa loi sur « la réconciliation économique », mais en vain, parce que pointée du doigt comme mesure de blanchiment du « faced » (corruption) des hommes d’affaires. Une campagne orchestrée tambour battant par les associations, de la « vertu » apocalyptique a été mise en branle et la gauche extrémiste s’est invitée au menu pour annoncer des « marches » de rédemption de ces « criminels » corrompus, qui représentent, quand même, 70% des contributions au PIB du pays ! Mme Bouchamaoui a beau le marteler à plusieurs reprises, les voix assourdissantes des inquisiteurs qui n’ont jamais su cuire un oeuf de leur vie, et qui ont toujours été pris en charge généreusement par l’etat des « fonctionnaires » de la République et du « Bilik », ont toujours pris le dessus sur la scène postrévolutionnaire infectée au plus haut point par le populisme ! BCE a dû faire machine arrière et a été obligé de mettre en sourdine son projet, qui fait une petite pause à L’ARP, en attendant des jours meilleurs, où la lucidité et le bon sens triompheront de la démagogie mortelle de l’économie et de la croissance. Par conséquent le déséquilibre est flagrant entre la cohorte des « vertueux » fainéants malades des virus de la dictature du prolétariat des années 50-60, qui s’acharnent à immobiliser et bloquer la promotion économique et l’investissement parce que « capitalistes » et libéraux, et le monde de l’entreprise qui s’accroche malgré la crise, à protéger les outils du travail et le tissu productif du pays. Le gouvernement est appelé à écouter tout le monde sur un pied d’égalité, faute de quoi au lieu de partager une richesse et une croissance à créer, nous continuerons à partager la pauvreté et à traire les vaches maigres au bord de la famine. L’UTICA doit relever la tête pour exiger la place qu’elle mérite dans les équilibres nationaux, et donner encore de la voix car dans ce pays, malheureusement, seules certaines voix se font entendre, pour se donner bonne conscience. Faites un tour en Corée du Sud, à Singapour, en Malaisie et même au Vietnam et au Cambodge anciennement « communistes ». Leurs produits envahissent l’europe et font les étals des supermarchés français, anglais et même Allemands ! Ces pays ont compris à l’image du grand dragon chinois, que seul le travail compte et qu’il n’y a pas de place, désormais, dans le monde d’aujourd’hui qu’à ceux qui pratiquent l’humilité et la modestie, mais avec un appétit discret mais aiguisé de conquête du Globe ! Faut-il rappeler à ceux qui l’ont peut-être oublié, que La Chine populaire, première puissance exportatrice de la terre et disposant des plus grandes réserves mondiales de devises, a été un pays « communiste » pratiquement au dessous du seuil de la pauvreté du temps du grand « Mao » ! Le temps des grandes illusions idéologiques a vécu partout dans le monde, sauf en Tunisie !