Le Temps (Tunisia)

Là où tout coule de source

- Lotfi BEN KHELIFA

Sous le thème du « Retour aux sources », l’artiste plasticien Sylvain Montéléone a organisé le 13 juin une exposition personnell­e et seulement d’un soir à la galerie d’art et d’essai « Le Damier », à Mutuellevi­lle. Un événement qu’il fallait absolument courir voir en cette soirée de Ramadan et à un jour de l’aïd. Avec une vingtaine d’oeuvres en moyen et en grand format, en gravure sur lino et sur zinc, en croquis colorés avec des lieux de scènes comme dans une pièce de théâtre et en dessins « encrés », notre artiste vientil insister non seulement sur sa passion de la recherche créative, mais également sur des personnes rencontrée­s au fil du quotidien et d’un temps qui court. Et mieux encore, Sylvain, comme l‘appellent ses amis, continue de choisir des titres pour ses tableaux où le jeu de mots est parfois de rigueur. En exemple à ce genre de jeu intelligen­t : « …grave heure » à partir du mot « graveur » là où le son pourrait donner plus d’un sens. Ou encore : « De fil en…barbelés. » Et c’est cette liberté créatrice qui habite l’artiste qui l’emporte pour choisir des titres où l’humour se trouve sur les bords.

Sous le thème du « Retour aux sources », l’artiste plasticien Sylvain Montéléone a organisé le 13 juin une exposition personnell­e et seulement d’un soir à la galerie d’art et d’essai « Le Damier », à Mutuellevi­lle. Un événement qu’il fallait absolument courir voir en cette soirée de Ramadan et à un jour de l’aïd. Avec une vingtaine d’oeuvres en moyen et en grand format, en gravure sur lino et sur zinc, en croquis colorés avec des lieux de scènes comme dans une pièce de théâtre et en dessins « encrés », notre artiste vient-il insister non seulement sur sa passion de la recherche créative, mais également sur des personnes rencontrée­s au fil du quotidien et d’un temps qui court. Et mieux encore, Sylvain, comme l‘appellent ses amis, continue de choisir des titres pour ses tableaux où le jeu de mots est parfois de rigueur. En exemple à ce genre de jeu intelligen­t : « …grave heure » à partir du mot « graveur » là où le son pourrait donner plus d’un sens. Ou encore : « De fil en…barbelés. » Et c’est cette liberté créatrice qui habite l’artiste qui l’emporte pour choisir des titres où l’humour se trouve sur les bords. C’est également valable avec : « L’écrit et… les cris. » Et dans ce même ordre d’idées, faut-il rappeler que Sylvain Montéléone est également un écrivain et un poète. Son exposition est quelque part conçue à la manière d’une pièce théâtrale avec une trilogie du jeu de « pomme », en une pièce en un acte avec une présentati­on des protagonis­tes et des rôles qu’ils jouent avec une scène finale incluant le rideau qui tombe. L’artiste y représente même l’affiche du spectacle, voire de l’exposition représenté­e par (Am ’Ali) dans un intra-extra-muros. Et ce n’est point là de la fiction autant qu’il s’agit de personnage­s existants. La création artistique vient donc du vécu dans une sorte de roman réaliste. Comme quoi, la narration est en traits, en couleurs, en mots et en recherches plastiques.

Un retour aux sources

A la question du « Temps » sur le pourquoi de ce retour aux sources, Sylvain Montéléone répond : « dans cette exposition, je fais un retour à mes sources et de toutes les façons, l‘art a toujours été une énigme, et l’énigme n’est-elle pas, comme le disait Pierre Reverdy semblable au pigeon voyageur portant dans sa plume un message que d’autres devront déchiffrer… pour ma part, j’ai fait une expo d’un soir où a régné, j’espère la paix des âmes, une manière personnell­e de souhaiter mes voeux d’aïd Mabrouk. » Le message est passé.

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