Le Temps (Tunisia)

Totalement hors du coup !

- Rafik BEN ARFA

Une première leçon à tirer après le coup de sifflet final de l’entrée en lice de notre équipe représenta­tive dans le Mondial de Russie. Celle qui a permis au commun des mortels et à nous autres Tunisiens qu’une probante prestation en match amical n’est pas synonyme de totale réussite dans une compétitio­n officielle de haut niveau. Et encore moins de passage au deuxième tour de la compétitio­n.

Nous autres Tunisiens l’avons appris à nos dépens en cette soirée de lundi dernier. Un raisonneme­nt qui s’applique sûrement à Nabil Maaloul et à ses joueurs. Dans la mesure où, nous avons eu toutes les peines du monde à reconnaîtr­e cette équipe tunisienne qui a tenu en échec deux vis-à-vis de la valeur du Portugal et de l’espagne.

Les chiffres ne pardonnent pas

Les quelques statistiqu­es relevés démontrent, si besoin est, que nos joueurs sont totalement passés à côté du sujet :

*Possession du ballon : 38% contre 62% à l’angleterre

*Corners : 7 aux Anglais dont le dernier a précipité la défaite des nôtres contre 2 aux Tunisiens *Coups francs : 16 pour l’angleterre contre 11 pour la Tunisie

*Fautes commises : 14 pour la Tunisie contre 8 pour l’angleterre

Sans omettre d’ajouter que sans les trois parades de Hassan dont une l’a acculé à céder sa place à Ben Mustapha, le score final aurait été plus conséquent. Et d’ajouter que tout au long de la seconde période de jeu, Pickford le gardien de l’équipe anglaise n’a eu à intervenir qu’une seule fois.

Une pression omniprésen­te

Loin de nous l’idée de faire le procès de l’équipe nationale et encore moins celui de Nabil Maaloul. Il y a des fois où la pression due à l’importance d’un rendez-vous finit par avoir raison du mental de plus d’un joueur. Du coup le mental s’en ressent. Raison pour laquelle nous n’avons pas reconnu Ali Maaloul et Wahbi Khazri pour des raisons que tout un chacun connaît, celle inhérente à une longue inactivité. Et encore moins Skhiri, Badri et Amine Ben Amor auteur du corner qu’il a concédé aux Anglais lors du temps additionne­l alors qu’il lui a été plus facile de botter en touche.

Nous continuero­ns à croire qu’on ne négocie pas un match avec l’idée de s’en sortir avec le point du nul. D’autant plus que l’on visait le passage au tour suivant de la compétitio­n après une préparatio­n rondement menée avec à l’appui des de tests amicaux au cours desquels nos joueurs ont démontré qu’ils n’avaient rien à envier aux Portugais comme aux Espagnols.

Résultat des courses, rares ont été les satisfacti­ons côté tunisien. Hormis Moëz Hassan qui a évité un waterloo à l’équipe tunisienne avec pas moins de trois parades en début de match. Ben Mustapha, confondu par le speaker italien avec Balbouli, a sorti soixante minutes sans faute, un Ben Mustapha qui ne porte aucune responsabi­lité sur le second but de l’anglais Henry Kane. Et à un degré moindre Fakhreddin­e Ben Youssef qui était au four et au moulin.

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Sterling contré pas Syam Ben Youssef
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