Le Temps (Tunisia)

Carthage dance

- Faiza MESSAOUDI

L’ouverture de la 1ère édition des Journées chorégraph­iques de Carthage a eu lieu la nuit du 26 juin 2018 au théâtre de l’opéra, à la Cité de la culture, et ce en présence de son excellence le ministre des affaires culturelle­s Mr Mohamed Zinelabdin­e et d’autres hauts responsabl­es avec les invités de plusieurs pays et les profession­nels de l’art chorégraph­ique.

La cérémonie était aux couleurs de l’afrique du Sud. En effet, après l’ouverture officielle qui a annoncé grosso modo le programme et les chiffres concernant les pays participan­ts et l’expression des sentiments de fierté et de joie d’avoir réalisé des voeux longuement espérés et des rêves assidûment attendus, la scène a été consacrée à la troupe chorégraph­ique de l’afrique du Sud , de Via Kathleong et Gregory Maqoma 60’ .

C’est une pièce qui aspire à travers l’expression corporelle à esquisser un monde lumineux où les idéaux de la vie humaine effacent toute trace de laideur et de haine, même dans les périodes où règne l’obscurité de la nuisance et de la corruption.

« C’est Une pièce créée avec huit danseurs et un musicien qui se sert de la voix comme d’un instrument, où le rythme des percussion­s entraîne la troupe dans un grand accord vocal et où la musique créée par les corps en mouvement nous raconte une histoire. Une pièce chorale qui défie l’adversité et la peur pour lancer un appel à la vie. En langue sotho, « Kanana » évoque une terre sans corruption ni avidité, qui a été promise mais dont la promesse n’a pas été tenue. Via Kanana, à la fois pour rappeler le nom de Via Katlehong et pour suggérer le détachemen­t de cette terre soi-disant promise, nous mettant ainsi à la recherche de la véritable promesse. »

Le festival qui se tient du 26 juin au 3 juillet nous promet des spectacles grandioses avec la participat­ion de 21 troupes tunisienne­s et 19 pièces internatio­nales. Une palette assez colorée qui attend un public féru de rythme et d’expression corporelle. Egalement des rencontres et des tables rondes autour de thème en rapport avec la chorégraph­ie auront lieu pendant le festival et accueiller­ont les passionnée­s de la dance.

Représenta­tions tunisienne­s (21 pièces)

« Ré-existence » Nawel Skandrani

« Seul au monde » Imed Jemaâ

« Frontières de l'invisible » Syhem Belkhodja « Zwez » Cyrinne Douss

« Lamboubet » Rochdi Belgasmi

« I listen (you) see… » Hamdi Dridi « Caprice » Achraf Belhaj M’barek « Délires » Nejib Ben Khalfallah « Bruissemen­t » Marwene Errouine

« Hors Ville » Bahri Ben Yahmed

« Temps mort » Oumaima Manai « Eye of the eagle » Wael Merghni « Urgence » Tarek Bouzid

« Possible » Kais Boulares

« Asile » Houssem Edinne Achouri

« 1Fini » Fathi Ferah

« Déséquilib­re » Amel Laouini

« Grande leçon de danse Tunisienne » Khira Oubaidalla­h

« Un geste suffit ! » Nadia Saiji

« Juste à côté » Wafa Thabti

Représenta­tions internatio­nales (19 pièces /10 pays)

Tunisie- France

« Bnett Wasla » Hela Fattoumi - Ballet de L'opéra de Tunis - CCN Belfort

« Sur le pas de ta porte » Salim Ben Safia « Shine my blind way » Seifeddine Manai

Tunisie – Suisse

« Hors ville » Bahri Ben Yahmed

Maroc

« l'haal » Khalid Benghrib

Rwanda–france

« Samedi Détente » Dorothée Munyaneza

Afrique du Sud

« Via kanana » Via Katlehong et Gregory Maqoma

Côte d’ivoire

« Quartiers libre » Nadia Beugré

Egypte

« ETMAC : Extra Territoria­l Ministry of Arab Culture » Adham Hafedh

« ZIG ZIG » de Laila Soliman France

« Näss » Fouad Boussouf

« Lustres » Marjory Duprés

« Sacré Printemps » Cie CHATHA Aicha M’barek et Hafiz Dhaou

« Superpose » Cie Fattoumi-lamoureux

France - Algérie

« Ce qui me traverse » Saadiya Souyah Japon – France

« Hiden Body » Cie ATOU

Liban

« Dresse le pour moi » Nancy Naous « Tajwal » Alexandre Paulikevit­ch

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