Véhicules légers - Concessionnaires Vs Marché parallèle
La part des nouvelles immatriculations véhicules légers assurée par les concessionnaires officiels est estimée à une moyenne de 65% du total des immatriculations.
Dans les véhicules légers (voitures particulières, véhicules utilitaires), les concessionnaires ont livré une véritable guerre contre le marché parallèle de l’automobile, «un marché plein de risques pour le consommateur et pour l’Etat. C’est un marché qui n’obéit à aucune règle: non-paiement d’impôts, non-respect de la qualité du service après-vente, importation de voitures non conformes aux normes spécifiques des voitures importées en Tunisie, ce qui, de nature, rend plus cher leur entretien », estiment les dirigeants de la Chambre syndicale des concessionnaires.
La part du marché parallèle a suivi une tendance baissière au cours des trois dernières années, passant d’un pic de plus de 36% en 2012-2013 à seulement 22% en 2018, sous l’effet notamment des nouvelles dispositions du régime FCR qui oblige désormais les bénéficiaires à garder le véhicule au moins une année avant de pouvoir le vendre.
« Cette mesure ne porte pas atteinte à l’acquis consenti par l’Etat en faveur des Tunisiens résidents à l’étranger puisque le droit d’importation avec franchise partielle est préservé. Elle vise surtout, en instaurant la clause d’incessibilité, à stopper le détournement de cet avantage qui a servi à alimenter le marché parallèle des voitures durant ces dernières années jusqu’à atteindre 36% des immatriculations annuelles des voitures dans le pays. Cette situation a engendré une distorsion de la concurrence dans le marché des matériels roulants, avec toutes les conséquences néfastes pour le secteur organisé, les consommateurs et les finances publiques. », avait souligné la Chambre syndicale des concessionnaires en réponse aux critiques soulevées.
Côté marques, ISUZU arrive largement en tête en nombre d’immatriculations cumulées des trois dernières années avec ses Pickup fabriqués en Tunisie. Les autres marques doivent gérer les importations en fonction des quotas attribués annuellement