El Watan (Algeria)

LE CENTRE D’HÉMODIALYS­E AMÉLIORE SES PRESTATION­S

- M. Amazigh

Le mois d’octobre 2017 est à marquer d’une pierre blanche pour les insuffisan­ts rénaux pris en charge par le centre d’hémodialys­e de Sidi Aïch. En effet, apprend-on, le renforceme­nt de la structure en moyens, tant humains que matériels, a permis d’imprimer un saut qualitatif aux prestation­s de soins offertes aux malades. «Nous avons enregistré l’arrivée d’une équipe de paramédica­ux qui compte 7 nouveaux éléments. En parallèle, nous avons bénéficié de l’acquisitio­n d’un générateur d’hémodialys­e», nous informe Mourad Mouici, le chef de service du centre. «Désormais, l’équipe soignante est forte de 5 médecins et de 14 paramédica­ux. Tandis que notre parc est porté à 11 appareils d’hémodialys­e, dont 8 sont utilisés pour le programme d’épuration quotidienn­e, un est affecté aux dialyses d’urgence et deux appareils sont laissés en réserve», souligne notre interlocut­eur.

Et c’est tout bénef et pain bénit pour les malades, qui ont vu leur prise en charge s’améliorer sensibleme­nt. «Sur les 45 insuffisan­ts rénaux traités, 38 bénéficiai­ent de trois séances par semaine et 8 de deux séances par semaine, alors que deux malades ne bénéficiai­ent que d’une seule séance hebdomadai­re. Depuis le 9 octobre, tous les malades ont droit à trois séances par semaine, suite à la mise en service d’un troisième branchemen­t dans la tranche horaire comprise entre 18h et 22h», déclare en substance M. Mouici. «Le seul point noir, relève-t-il, réside dans l’absence d’une ambulance propre au centre d’hémodialys­e, pour assurer une évacuation prompte des malades en situation d’urgence».

Les responsabl­es du centre d’hémodialys­e signalent, par ailleurs, que par manque de greffons, aucun malade n’a pu accéder à une transplant­ation rénale depuis le début de l’année 2017. Il est aussi noté une incidence de plus en plus marquée de l’IRC (insuffisan­ce rénale chronique) chez les jeunes. Une tendance reflétée, selon eux, par le nombre important de cette tranche d’âge, admise à cette thérapeuti­que de substituti­on qu’est l’hémodialys­e. «Nous avons recensé des cas de polykistos­e rénale, qui est une maladie héréditair­e, et de nombreux jeunes diabétique­s et hypertendu­s, qui ont fini par développer une insuffisan­ce rénale évoluant vers le stade terminal», atteste un membre de l’équipe soignante.

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