Bain de foule pour Chérif Rahmani
Carton plein au SILA pour l’ancien ministre, Chérif
Rahmani, président de la fondation des Déserts du monde et ambassadeur des Terres arides (Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification), vendredi aprèsmidi, pendant… quatre heures, au stand Casbah. Il n’y en avait que pour lui. Sa vente-dédicace s’est transformée en bain de foule. Il ne pouvait s’asseoir. Il signait, entre une accolade, un selfie, une embrassade, une poignée de main, une anecdote, son nouvel ouvrage Les finances communales : Demain la commune algérienne aux éditions Casbah. Un véritable rush. L’ouvrage proprement dit est un «insight» (analyse) portant sur la conception des finances locales marquées par la primauté du budgétaire, écartant la conception managériale dans la confection des budgets publics. On compulsant cet ouvrage «trapu», on y lit : «La comptabilité publique locale, telle qu’elle est comprise et pratiquée, n’est pas neutre à l’évidence, car elle génère un système à forte propension bureaucratique, répulsif et non attractif, mais accepté par résignation, fatalité ou commodité des élus, les administrateurs et les comptables…» Chérif Rahmani étayera en nous précisant : «Je crois, quand on parle de l’esprit actuel des communes, c’est celui où l’on retrouve les racines, les origines…Donc, un retour bienfaiteur pour le citoyen. La commune a une responsabilité importante. C’est pour cela, qu’il faut la doter de moyens. Et notamment de moyens financiers. Et pour ce faire, il faut des réformes profondes, systémiques touchant la dimension humaine, organisationnelle, culturelle, voire civilisationnelle. Fondamentalement, la commune est une organisation, une entreprise au service du citoyen… Pour la culture, le livre, il faut réhabiliter tout ce qui est immatériel, ce qui nourrit l’âme et l’esprit. Donc, ce sont ces espaces à ouvrir, de démocratie, de liberté, de partage…C’est par la culture que l’on peut initier, lancer et aider à l’émergence d’une nouvelle commune… »
K.Smail