«Notre objectif sera le maintien en Ligue 2»
Le nouveau DG de la SSPA du MCS Ligue 2 de football, Boualem Mohamed, fraichement installé à la tête du club professionnel, élu à l’unanimité suite à la démission de Ameur Bouzid, connait bien la maison puisqu’il a été directeur de l’administration générale et financière depuis 2010. Questionné sur le bilan des résultats du club, Boualem dira : «Avant de parler du bilan, on parlera des dettes qui paralysent le Mouloudia, les dettes des joueurs globalement s’élèvent à 7 milliards de cts, les impayés des mois de juillet, aout, septembre, octobre et des dettes de la saison écoulée, soit 15 millions de dinars, plus le problème de la commission nationale de résolution des litiges avec 5 joueurs, soit 13 millions de dinars, et on n’a pas d’argent pour les payer. Le MCS totalise 10 points sur 9 matchs joués avec trois victoires et un nul. Il est actuellement à la 9ème place. Les résultats sont en fonction du moral du groupe». Enchainant sur un autre registre pour le moins inattendu, le DG soulera un problème très important à ses yeux : «Le problème, c’est la restructuration de la gestion administrative et financière du groupe afin de mettre fin à la gestion d’appoint du CSA (club sportif amateur), c’est lui qui gère le club. On doit travailler ensemble avec le CSA pour trouver un consensus. Il y a deux têtes, c’est là le problème, il y a un véritable marasme». Pour ce qui est des objectifs du Mouloudia, le directeur général a insisté sur la formation des petites catégories afin d’avoir dans trois à cinq ans des joueurs du cru atteignant au moins 50% de l’effectif du groupe. «L’objectif du club est bien sûr le maintien puisqu’il n’y a pas d’argent pour accéder en nationale 1 et se maintenir». Et de conclure : «On a ouvert le capital social, ceux qui sont intéressés n’ont qu’à se manifester, il faut acheter un minimum de 20 actions à raison de 1 million de centimes l’action. Enfin, je lance un appel à tous les supporters de soutenir leur équipe composée de jeunes éléments qui triment même s’ils n’ont pas été payés depuis plusieurs mois».