Les habitants réclament des moyens de transport
Alors que la ville de Ammi Moussa, la capitale de l’Ouarsenis, s’est grandement développée ces dernières années, les services publics n’ont pas suivi. En effet, la population est montée au créneau pour réclamer le transport urbain. Avec une démographie galopante appuyée par la forte ruée de la population rurale durant la dernière décennie, la ville s’est fortement peuplée sans que les responsables daignent réfléchir sur les mécanismes en mesure de faciliter le déplacement interurbain, a noté un jeune. Ammi Moussa compte plus de 50 000 âmes et ses quartiers sont éparpillés, un aspect urbanistique nécessitant des moyens de transport, a jouté notre source qui précisera que les clandestins ont profité de cette aubaine pour imposer leur diktat. Avec l’imminente ouverture du nouvel hôpital de la cité au sud de la ville, le transport urbain devient plus qu’une nécessité, a souligné un retraité en ajoutant «ouvrir ce créneau à Ammi Moussa, c’est créer des postes d’emploi et rendre service à sa population». En plus de ce déficit, la capitale de l’Ouarsenis souffre d’autres manques, comme les équipements sportifs et les salles de soins. Toute sa population est jusque-là prise en charge par l’EPSP de la ville.