Le Comité international de coordination en visite à Oran
La liste des disciplines sportives qui seront retenues pour les prochains Jeux méditerranéens d’Oran (2021) sera arrêtée définitivement le 21 novembre prochain, a indiqué Bernard Amsalem, parlant au nom du Comité international de coordination des JM, qui a effectué une visite dans la
ville organisatrice pour s’enquérir de la situation.
Le représentant du Comité international de coordination des JM s’est exprimé lors d’un point de presse tenu, hier, au siège du Comité national d’organisation des JM et en présence de Mohamed Ameur, secrétaire général de ce dernier, ainsi que de Mohamed Sribi, autre membre (tunisien) du Comité international de coordination. Parmi les disciplines en question, les sports équestres feront partie du programme sportif, à la demande insistante de la partie algérienne, qui a mis en avant la culture du cheval et la forte tradition qui caractérise le pays en général et la ville en particulier. La discipline étant finalement maintenue, Oran s’attend donc à accueillir également une quarantaine de chevaux venus de plusieurs pays et auxquels il faudra aussi assurer un transport et des conditions de séjour très particulières. Durant leur visite entamée le 21 septembre, les membres du Comité de coordination se sont entretenus avec le chef de l’exécutif local, ont assisté à la projection d’un film portant sur l’état d’avancement des projets et ont visité les sites dédiés aux jeux. Ils se sont aussi et surtout réunis avec les commissions spécialisées entrant dans l’organisation et qui représentent six grands secteurs notamment, cité à titre illustratif, celui des transports. «Le choix des présidents de ces commissions a été particulièrement judicieux, car nous avons affaire à des spécialistes et des techniciens qui connaissent bien les domaines dont ils ont la charge et c’est rassurant pour nous», fait remarquer Bernard Amsalem. De manière générale, le transport est d’autant plus important qu’on croit savoir qu’une convention a même été signée avec l’usine Renault de Oued Tlélat pour fournir tous types de véhicules, notamment ceux qui serviront aux déplacements des VIP et du personnel encadrant. Des engagements ont été également pris pour faciliter l’octroi des visas d’entrée sur le territoire algérien à toutes les personnes accréditées. «Pas de soucis à se faire concernant l’hébergement», précisent les membres du comité international, satisfaits de la qualité et de l’avancement des travaux concernant le village olympique, mais aussi de la disponibilité des chambres d’hôtel. On estime d’autre part que les infrastructures sportives seront livrées à temps et c’est le cas principalement du stade olympique mais aussi de la nouvelle piscine, du parcours équestre et du Palais des sports qui va subir dès à présent des travaux d’aménagement et de rénovation pour le rendre plus conforme aux normes internationales les plus actuelles. On estime que tout sera prêt en 2020, ce qui laisse le temps à Oran, suggère-t-on, d’organiser des événements sportifs qui préfigurent les JM, une manière de tester la fiabilité de tout ce qui sera réalisé d’ici là. On pense notamment à la possibilité d’organiser un championnat international d’athlétisme pour les catégories jeunes. Pour Mohamed Ameur, preuve de l’engagement de tout le pays pour la réussite de cet événement, le ministère de la Jeunesse et des Sports s’est réuni avec toutes les fédérations sportives algériennes afin de conjuguer les efforts. La réussite des jeux dépend aussi d’une certaine manière du degré d’engagement de la société civile et notamment des volontaires. On prévoit entre 2500 et 3000 volontaires qui vont être formés à l’occasion. «Nous repartons rassurés sur les éléments principaux mais le travail reste de longue haleine pour régler tous les détails et trouver des solutions aux problèmes qui vont se poser à l’avenir», conclut Bernard Amsalem qui reste néanmoins très confiant en estimant que «les Jeux d’Oran seront une réussite».