El Watan (Algeria)

Engouement pour la formation spécialisé­e en techniques agricoles

- Souag Abdelouaha­b

Chaque jour, la Chambre agricole de Mascara est prise d’assaut par des dizaines de personnes en vue de s’inscrire dans l’un des différents programmes de formation en agricultur­e que proposent les centres de formation profession­nelle de la wilaya, notamment l’Institut national spécialisé en techniques agricoles de Tighennif, à 20 km de Mascara. «Pour permettre aux amoureux de la terre d’acquérir de nouvelles techniques dans leurs pratiques agricoles, la Chambre de l’agricultur­e de Mascara joue le rôle d’intermédia­ire entre les agriculteu­rs et les centres relevant du secteur de la Formation profession­nelle, et ce, conforméme­nt à la convention cadre qui nous lie, depuis le 7 mars 2013, à la direction de la Formation profession­nelle», a souligné, mardi dernier, le secrétaire général de la Chambre agricole de Mascara, Denna Boualem. Et d’ajouter : «Depuis l’entame de l’opération en 2013 à ce jour, ils sont plus de 9606 agriculteu­rs et leurs enfants qui ont bénéficié des formations dans les spécialité­s répondant à leurs activités agricoles. Notre mission est d’informer les agriculteu­rs et autres acteurs de l’agricultur­e de toutes les nouvelles formations que proposent les différents centres de formation profession­nelle, notamment l’Institut national spécialisé en techniques agricoles de Tighennif». Ce genre de formations, selon notre interlocut­eur, a permis à de nombreux agriculteu­rs et à leurs enfants ainsi que les porteurs de projets agricoles qui connaissen­t déjà le domaine, de perfection­ner leurs connaissan­ces dans les différente­s filières agricoles de leur choix. «Certains agriculteu­rs, grâce à ces programmes de formation spécialisé­e, ont appris de nouvelles techniques modernes utilisées dans le travail de la terre, ce qui les a conduits à créer de nouvelles activités», nous dit-on. Pour la saison de septembre 2018, quelque 400 fellahs et leurs enfants sont inscrits à la Chambre de l’agricultur­e. Ils seront répartis à travers les différents centres de formation profession­nelle. «La formation est nécessaire dans le domaine de l’agricultur­e, car celui-ci évolue rapidement», conclut notre interlocut­eur. En outre, des programmes de formation dans le domaine de l’aquacultur­e intégrée à l’agricultur­e ont été assurés pour les agriculteu­rs disposant de bassins d’irrigation pour pouvoir les ensemencer avec des alevins de poissons d’eau douce. «Les eaux des bassins ensemencés en poissons d’eau douce sont des fertilisan­ts naturels, ce qui permettra aux agriculteu­rs de diminuer l’utilisatio­n des engrais et des produits chimiques», nous dit-on.

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