Rachid Grine déclame sa poésie
Le poète est revenu sur le déclic qui déclenche la plume, les circonstances d’écriture de certains poèmes, mais aussi sur un sujet récurrent, celui de la protection de l’environnement, pendant que
les cours d’eau se sont transformés en torrents de plastique.
Le recueil de poèmes Tempêtes méditerranéennes, de Rachid Grine, était, dimanche dernier, en vente-dédicace à la librairie Espace culturel Ménia, de Jijel. La séance, qui a accueilli une modeste affluence, était par contre caractérisée par un riche débat avec le poète, qui a, par ailleurs, lu à l’occasion plusieurs de ses 79 textes de son recueil de 144 pages, paru en juin dernier aux éditions Dar Echatie, avec le concours de la librairie Espace culturel Ménia. Rachid Grine nous dira: «C’est une rage en moi qui m’a mené à la poésie et parce que j’aime bien les belles lettres, la poésie de Brel, de Ferrat, Aragon et Victor Hugo, j’ai la rage d’écrire.»
Parlant de cette ventedédicace, il précisera qu’elle a été organisée à l’improviste en un lieu auquel les gens ne sont pas habitués (Ouled Aïssa), contrairement au centre-ville. Il ajoutera que l’organisation, samedi, d’une autre vente-dédicace, très bien organisée d’ailleurs, a légèrement éclipsé celle de dimanche.
Parlant de contraintes liées à l’horaire, au jour et au lieu, il affirmera que «ce n’est pas un jour férié, nous n’avons pas avisé les gens, on ne peut pas en vouloir aux gens qui ne se sont pas déplacés». Il indiquera que «l’assistance n’est pas nombreuse, mais elle est valeureuse. Nous avons alterné débats et lectures de poèmes. On a eu de la satisfaction dans ces échanges». Un débat au cours duquel Rachid Grine est revenu sur le déclic qui déclenche la plume, les circonstances d’écriture de certains poèmes, mais aussi sur un sujet qui revient souvent dans ses thèmes : «la protection de l’environnement pendant que les cours d’eau se sont transformés en torrents de plastique».