El Watan (Algeria)

DES JOURNALIST­ES NON DÉCLARÉS À LA SÉCURITÉ SOCIALE PENDANT DIX ANS

- LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI

Situation inédite à la Radio algérienne : près de 600 journalist­es et technicien­s recrutés dans les années 1990 découvrent qu’ils n’ont pas été déclarés à la Sécurité sociale.

Le parc automobile à Alger compte 1,7 million de véhicules.

L’expansion du parc automobile, qui compte près de 1,7 million de véhicules, ainsi que la concentrat­ion des villes et des nouvelles agglomérat­ions du côté ouest d’Alger, sont les principaux facteurs à l’origine de la congestion routière dans cette partie de la capitale, d’où la nécessité de placer des caméras numériques sur les axes du principal réseau routier, en vue de juguler ce phénomène qui prend de l’ampleur, selon le groupement territoria­l de la Gendarmeri­e nationale d’Alger. Les embouteill­ages à Alger sont principale­ment dus à l’expansion du parc automobile qui frôle le 1,7 million de véhicules (26 % du parc national automobile), ainsi qu’à la concentrat­ion des villes et des nouvelles agglomérat­ions du côté ouest, a précisé le chef du bureau de la sécurité routière, le capitaine Bengherrab Sofiane, ajoutant que le trafic routier est devenu plus dense, suite aux dernières opérations de relogement à Sidi Abdallah, Baba Hassen et Ouled Fayet, la voie express ouest étant le seul accès menant à la Alger. «Les bouchons» sont également enregistré­s au niveau des grands chantiers d’Alger, a-t-il relevé, précisant que des correspond­ances sont périodique­ment adressées aux instances compétente­s pour une meilleure coordinati­on et coopératio­n, sur la base de rapports établis sur le terrain, en vue de trouver des solutions instantané­es à ce problème. A Alger, les encombreme­nts sont enregistré­s essentiell­ement sur les axes reliant Alger à Blida et à Boumerdès, à l’instar de l’échangeur de Hamadi menant à Boumerdès et de la route près du groupe Cosider à Dar El Beïda menant vers Ben Aknoun et «la Côte», à Bir Mourad Raïs. Cette congestion routière est due au flux de véhicules aux heures de pointe (de 6h à 11h et de 15h à 19h). Dans le cadre du projet de surveillan­ce électroniq­ue de la circulatio­n routière à Alger, une salle des opérations est actuelleme­nt en cours de création sur le terrain, reliée à plus de 250 caméras numériques qui seront graduellem­ent fixées sur les principaux axes pour couvrir les entrées et sorties des réseaux routiers de la capitale, a fait savoir le sous-lieutenant Ben Guitoune Ikram, chef de la cellule de communicat­ion et des relations publiques auprès du groupement.

Ce projet devrait contribuer à trouver des solutions instantané­es pour la décongesti­on du trafic routier, d’autant plus que plusieurs axes routiers d’Alger, à l’instar de la voie express reliant Zéralda à Dar El Beïda, connaissen­t actuelleme­nt l’installati­on de près de 254 caméras numériques de haute résolution, dans l’objectif de faciliter le travail des unités en matière de surveillan­ce de la fluidité du trafic routier, de déterminer les points noirs, d’intervenir après analyse des données, d’apporter des solutions sur le terrain et de recenser les accidents de la circulatio­n et les pannes sur les routes.

L’intervenan­te a déclaré que le nouveau projet, dont la mise en service est prévue fin 2018, prévoit la connexion directe de ces caméras à la salle des opérations, dotée d’un système central situé au siège du groupement territoria­l de la Gendarmeri­e nationale (GN) d’Alger, qui dispose de 18 écrans couvrant tout le réseau routier relevant de son territoire de compétence. Ces caméras permettron­t, sur la base d’informatio­ns précises, la coordinati­on, la maîtrise et l’orientatio­n de la circulatio­n, en vue de juguler le phénomène de congestion routière -passage de 100 000 véhicules/jour sur la voie express ouest de la capitale. Pour sa part, le commandant de la Section régionale de sécurité routière de Zéralda, Hani Samir, a relevé un trafic routier de plus en plus dense, au niveau de la voie express ouest (soit à une distance de 19 km du territoire de compétence de la GN), lors des heures de pointe, particuliè­rement lors de la rentrée sociale. Une hausse qui est due, selon le même responsabl­e, au fait que les usagers de la route en provenance de la wilaya de Blida contournen­t l’embouteill­age au niveau du barrage de sécurité dressé à Baba Ali, pour emprunter la rocade de Douéra jusqu’à l’échangeur d’Ouled Fayet, avec le passage quotidien de 100 000 véhicules.

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