JOURNALISTE SAOUDIEN DISPARU EN TURQUIE
MIKE POMPEO ATTENDU À RIYAD
Après avoir été vandalisé en 2011, l’édifice connaît une situation qui est très loin
de la vocation pour laquelle il a été réalisé.
Décidément, le directeur de la culture de la wilaya de Guelma fait tout pour s’attirer les critiques et les remarques acerbes. «Quel statut a la bibliothèque urbaine de la ville de Guelma ? Comment se fait-il que votre direction ait élu domicile dans cet édifice?» se sont interrogés des élus en s’adressant au directeur de la culture de la wilaya lors de la session de l’APW, qui s’est tenue la semaine dernière. «Ce n’est qu’une situation temporaire. Nous occupons le dernier étage de l’immeuble», a répondu timidement le directeur de la culture, visiblement accablé par la pertinence des situations problématiques soulevées dans son secteur, d’autant qu’aucun dossier n’a été présenté à la session de l’APW depuis 2010.
En effet, c’est à la cité Tahar Guehdour de la ville de Guelma, à quelques enjambées de la maison de la culture Abdelmadjid Echafii, que l’édifice devant accueillir une bibliothèque urbaine s’est transformé en une direction de la culture. Et comment en serait-il autrement, puisque deux enseignes gigantesques y ont été placées, bien visibles sur le haut de l’édifice. «Une chose est certaine, cette situation est illégale. D’autre part, il y a quelques années déjà, la direction de la culture a bénéficié d’un terrain à proximité des directions de l’emploi et du tourisme. Mais force est de constater que rien n’a été réalisé, bien au contraire», dénoncent des élus. Ainsi, la bibliothèque urbaine, achevée en 2011, a été vandalisée quelques mois plus tard. Un fait que nous avons relaté dans El Watan.
Mais l’édifice n’avait pas encore repris du service à cette époque. Aujourd’hui, la situation laisse planer le doute. Les quelques équipements que nous avons trouvés, hier encore, sont dérisoires. Quelques tables sans micro-ordinateurs.
Mais surtout quelques rangées de livres sur les étagères au premier étage de l’immeuble pour, comble de l’ironie, 19 adhérents inscrits à la bibliothèque. Sans commentaire !