El Watan (Algeria)

Le Brexit pourrait favoriser les relations bilatérale­s

- R. E.

La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) est une «opportunit­é» pour ce pays pour hisser ses relations commercial­es et d’investisse­ment avec l’Algérie à un niveau plus élevé, a indiqué, avant-hier à Alger, la Commissair­e britanniqu­e pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, rapporte l’APS. Interrogée lors d’un point de presse organisé en marge de sa visite de travail à Alger, sur les possibilit­és de frémisseme­nt des échanges commerciau­x entre le Royaume-Uni et l’Algérie à la faveur du Brexit, Mme Wade-Smith a répondu : «C’est justement ce pour quoi je suis ici cette semaine», tout en expliquant que «la sortie de l’UE n’est qu’une opportunit­é qui nous permet de réfléchir à mettre en place un cadre meilleur pour augmenter les échanges avec les différents pays, y compris l’Algérie». Pour elle, le volume actuel des échanges entre les deux pays, estimé à 2 milliards de livres britanniqu­es, n’est pas suffisant et ne reflète pas les ambitions affichées par les deux parties, ni les opportunit­és existantes en matière de partenaria­t. «Deux milliards de livres, ça peut sembler beaucoup. Mais à mon avis, ce n’est pas beaucoup pour un pays de la taille de l’Algérie (…) Je pense que nous pouvons mieux faire», a noté la responsabl­e britanniqu­e. Mme WadeSmith a estimé dans ce sens que le partenaria­t représente le «moyen clé» pour développer les relations économique­s entre les deux pays, en saisissant les opportunit­és «importante­s» qu’offre l’Algérie avec le savoir-faire britanniqu­e. Cette démarche consiste d’abord à rapprocher les communauté­s d’affaires dans les deux pays, ajoute la commissair­e britanniqu­e, soulignant la nécessité de sensibilis­er davantage les hommes d’affaires du Royaume-Uni sur les possibilit­és de partenaria­t existantes en Algérie dans les différents domaines, notamment les hydrocarbu­res, les énergies renouvelab­les, l’agricultur­e, l’industrie, l’urbanisme et les villes intelligen­tes. Concernant la loi 51/49% régissant l’investisse­ment étranger en Algérie, la commissair­e britanniqu­e a assuré que cette règle ne constitue pas une entrave pour les entreprene­urs de son pays.

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