Désagréments et anomalies dans l’aménagement
Chaque opération de réhabilitation est synonyme à Souk Ahras de misères et de tracasseries pour les citoyens, et l’on n’est jamais épargné par ces chaussées poussiéreuses en période sèche et qui se transforment en patinoires dès les premières averses d’automne. Une récente opération de réhabilitation du réseau des canalisations des eaux usées menée depuis une semaine par une entreprise publique au niveau de la cité des 400 Logements (route de Zaârouria) a remis la critique sur une foultitude d’anomalies et de mesures de complaisance adoptées antérieurement à plusieurs niveaux. L’unique route, qui tient lieu aussi d’espace commercial, est éventrée par ladite entreprise, d’où des embouteillages quotidiens et une accessibilité aux autres cités mitoyennes, elles-mêmes dépendantes de cette même route. «L’idée d’une deuxième voie d’accès à ce quartier, qui compte avec ses lotissements et les deux cités LSP plus de 1000 habitants, a été avortée pour des raisons inavouées, et ce sont les résidents de cette agglomération, dont le nombre ne cesse d’augmenter qui en pâtissent», a déclaré à El Watan, B.Abdelkrim, le représentant du quartier. Un groupe de voisins ont conforté ses dires en rappelant les innombrables anomalies existantes dans l’aménagement de cette cité, vieille de près de quinze ans. «Des dizaines d’accidents ont eu lieu à proximité des immeubles, où on n’a jamais prévu des bordures ou une quelconque mesure de replâtrage autour des abîmes laissés par les entrepreneurs», a dénoncé l’un d’eux. Des terrains vagues qui n’ont jamais été exploités, un terrain de sport abandonné, des décharges sauvages qui ceinturent toute la cité et un lotissement déversant ses matériaux de construction sur la voire publique sont autant de plaies béantes qui collent à cette agglomération. Le tout s’est compliqué depuis peu par les travaux précités qui sont aussi à l’origine de plusieurs désagréments, à savoir : l’absence d’une signalisation adaptée pour la nuit, l’amoncellement des gravats et autres matériaux de construction, le déploiement des engins au moment de la sortie des écoliers et l’obstruction faite aux automobilistes pendant les heures de grande affluence.