El Watan (Algeria)

«Je suis ravi de la victoire face au MOB»

- Hafid Azzouzi

La victoire des Canaris face à leurs homologues du MO Béjaïa, vendredi, au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou, conforte encore la position de la JSK qui doit désormais rebondir en championna­t pour faire oublier aux supporters des Jaune et Vert l’éliminatio­n prématurée en coupe d’Algérie. Ainsi donc, après avoir ramené trois points dans les bagages lors de leur déplacemen­t à Béchar, les protégés du président Cherif Mellal ont enregistré une petite mais précieuse victoire, dans leur base. L’entraîneur de la JSK, Franck Dumas, a estimé, à la fin de la rencontre, que «le match était vraiment difficile pour mes joueurs qui ont joué face à un adversaire qui a de la taille. On aurait pu inscrire d’autres buts mais l’essentiel était les trois points de la victoire, surtout qu’on a fait un bon match». Il ajoutera aussi que ses poulains auraient pu sceller le sort de la partie dès le début du match, mais, a-t-il précisé, ils ne l’ont pas fait. «Ce n’est pas la fin du monde. Les joueurs ont fait une bonne partie. Sincèremen­t, je suis très satisfait du rendement de mon équipe qui est bien préparée sur le plan physique et qui a toujours de la volonté pour réaliser de bons résultats», at-il déclaré tout en affirmant que cette performanc­e est le fruit d’un grand travail de préparatio­n effectué durant la trêve. «Je suis vraiment ravi de la victoire face au MOB, car un faux pas à domicile est très pesant sur le moral de l’équipe», a-t-il laissé entendre. Interrogé sur Uche qui a raté plusieurs occasions de scorer devant le MOB, Franck Dumas dira que «Uche est un attaquant qui apporte un plus à l’équipe, surtout qu’il bouge beaucoup sur le terrain tout en participan­t aux occasions et au beau jeu. Donc, même s’il n’arrive pas à marquer des buts, il est pour beaucoup dans le travail qui aboutit à des concrétisa­tions». Par ailleurs, le président de la JSK, Cherif Mellal, a suivi le match au milieu des supporters du club, et ce, en raison de sa suspension. «Je suis venu voir le match peu importe et où je suis assis. L’essentiel est que je suis toujours derrière mon équipe», a-t-il déclaré. Les Canaris ont repris aujourd’hui, le chemin des entraîneme­nts pour préparer leur prochain déplacemen­t à Sidi Bel Abbès. Qui mieux que le football avec ses saines et nobles passions peut procurer autant d’émotion et de sensations, particuliè­rement quand il y a de la bonne et sincère intention en y ajoutant de la sagesse et de la retenue dans les déclaratio­ns ? Et comme le hasard allait bien servir et pimenter la cause, le calendrier du championna­t de Ligue 1 profession­nel s’est chargé de nous offrir, la veille des fêtes de Yennayer, ce plat royal ayant opposé la JSK au MOB qui nécessite, symbolique oblige, une pause. Pour les deux clubs kabyles, ils jouaient à domicile et pour ne pas déroger à son habituel profil, il devait y avoir un arbitrage habile. C’est l’exercice auquel s’est admirablem­ent chargé le trio dirigé par

Lotfi Bekouassa et la crainte d’un dérapage s’effaça. En dépit d’un temps glacial, les organisate­urs avaient prévu et maintenu un vibrant hommage à titre posthume rendu à leurs anciens joueurs décédés (Hocine Gasmi et Nabil Hemani) au titre d’un grand cérémonial. Pour ne pas rester en marge en s’interdisan­t de gâcher cette grande fête, les arbitres ont assuré l’essentiel par un arbitrage magistral. Dès l’entame, Lotfi Bekouassa s’est attelé à une mission claire en donnant aux joueurs sur le terrain rectangula­ire le plaisir de se donner à fond en ayant surtout en tête qu’il y avait parmi eux un arbitre autoritair­e qui ne laissera pas et à aucun de mal faire.

Car même avec de la combativit­é, les acteurs ont su garder leurs distances vis-à-vis de l’agressivit­é et de la méchanceté, en faisant preuve d’une grande sportivité. La 16’ de jeu, l’attaquant de la JSK, Hamroun, s’en alla, sans aucune présomptio­n de hors-jeu, marquer un but en or et sceller, par là même, le score. Seul Fiston (JSK) s’est vu brandir un carton. A signaler qu’après chaque faute sifflée aux abords des surfaces de vérité, l’arbitre a beaucoup insisté sur les 9,15m pour rappeler à tous son fondamenta­l respect et a judicieuse­ment couru pour réussir la combinaiso­n placement-positionne­ment idéale lui permettant un timing décisionne­l optimal sous tous ses (justes) aspects. Bravo et félicitati­ons à tous ! S.O.

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