L’APC bloquée depuis 7 mois
Le dénouement du conflit qui sévit depuis 7 mois à l’APC de Bordj T’har, dans la wilaya de Jijel, tarde à venir, plaçant les citoyens et les fonctionnaires dans une position plus qu’inconfortable. Le conflit, qui oppose depuis le mois de juin dernier le maire, toujours soutenu par trois élus de sa formation, le RND, aux neuf autres membres de cette assemblée, a gelé les activités de la commune, dont le dernier effet des dysfonctionnements causés a été la grogne des fonctionnaires qui attendent impatiemment le virement de leurs traitements, prévu sous peu. L’édile du RND, fort de ses soutiens, a été lâché par trois membres qui ont rejoint le rang des protestataires. Quant au FLN, qui n’a glané qu’un seul siège lors des dernières élections locales, il se retrouve avec 6 élus après le ralliement des 5 membres issus de l’USFD. En effet, et suite à ce blocage persistant, surtout après la dernière convocation du wali pour une assemblée de l’APC, qui s’est soldée par un échec, le premier responsable de l’exécutif s’est résolu à régler le budget, ce qui permet le déblocage de certaines dépenses, notamment celles destinées au fonctionnement. Si le dysfonctionnement de l’APC persiste, celle-ci pourrait être dissoute en application des dispositions prévues à cet effet par la loi relative à la commune. Des membres protestataires de cette assemblée communale reprochent au P/APC sa «gestion unilatérale» faisant dire à un élu : «Nous sommes devenus des figurants seulement.»