L’administration portera plainte pour «non-assistance à malades en danger»
Lors de sa visite samedi à l’hôpital Youssef Damerdji, visite qui entrait dans le cadre officiel des fêtes du Jour de l’An amazigh (Yennayer 2969), le chef de l’exécutif a tenu un discours à la fois apaisant, mais assorti d’une sérieuse mise en garde contre «tous ceux et celles qui attisent le feu de la discorde à l’aune d’une grève qui joue les prolongations par certains irréductibles. Cette grève n’a pas pris en compte les droits des malades à une prise en charge minimale». Le wali assure à l’occasion que «l’administration se constituera partie civile dans cette affaire de non-prise en charge des malades dialysés à qui on a refusé la transfusion». M. Bentouati, qui a longtemps conversé avec le corps médical et technique devant prendre en charge le nouvel équipement installé (IRM), a émis le voeu de «voir tout le monde s’impliquer pour assurer au malade une réelle prise en charge et lui assurer un relatif bien-être tant l’Etat n’a pas manqué à ses engagements en mettant tout en oeuvre pour valoir la sérénité». «Que chacun prenne ses responsabilités et ait en mémoire qu’il a des droits mais aussi des devoirs, car la santé du malade reste une ligne rouge». Des messages on ne peut plus clairs, qui interviennent au lendemain de la mission d’enquête dépêchée par le ministère et d’une certaine décantation qui s’opère à voir tous les services fonctionner même si des perturbations sont constatées. L’hôpital de Tiaret, qui semble jouir d’efforts perceptibles pour sa mise à niveau, s’est vu doter dernièrement d’une IRM et de l’implantation d’un service de cathétérisme. Sur la feuille de route de la toute nouvelle directrice, «l’aménagement de certains pavillons et espaces pour améliorer la prestation dans les services qui connaissent des difficultés, à l’exemple des urgences, de la réanimation et la traumatologie», a fait savoir, hier, Mme Zerrouki Khadidja, qui ajoute que «le service de pédiatrie va être délocalisé vers l’établissement spécialisé récemment ouvert et s’attend à la venue d’une mission médicale du CHU de Blida en application d’une convention de jumelage». Sereine, notre interlocutrice fait savoir qu’«une fois établies les priorités avec le conseil médical, elle s’attellera à rendre son lustre à une institution qui focalise toutes les attentions».