ATTEINT D’UNE MALADIE INCONNUE, LE JEUNE BILAL SOUFFRE EN SILENCE
Cela fait presque deux années que le jeune Rouaïghia Bilal souffre d’une étrange maladie. Le fait qu’elle ne soit pas diagnostiquée complique son état de santé, d’autant qu’aucun médicament n’apaise sa souffrance. Son père, Noureddine, nous raconte comment a commencé cette maladie et les différentes consultations et examens subis pas son fils Bilal. En août 2017, les premiers signes apparaissent, d’abord des maux de tête qui ne le quittent pas. Puis des lourdeurs à la jambe droite, ce qui n’est pas sans lui rendre la marche ardue. Une première consultation chez un neurologue ne donne rien. On lui demande seulement d’aller voir un O.R.L lequel constate la présence d’un liquide dans les oreilles. Un autre infirme ce diagnostic et l’oriente vers l’ophtalmologiste. De ce côté encore rien à signaler. Cependant, le jeune Bilal perd de plus en plus ses forces. Il a ressenti des lourdeurs au niveau de la jambe droite, puis des difficultés à marcher. Son père pendant tout ce temps n’est pas resté les bras croisés. Il lui a fait subir une première IRM à Batna, puis une autre à Tunis. La conclusion de la première ne révèle rien de particulier. La seconde annonce un syndrome cérébelleux évoluant depuis quatre mois. Bilal sera hospitalisé à El Hadjar pendant 26 jours, sans que sa situation connaisse une amélioration. S’agit-il d’une méningite ou de la maladie de Guillain Barré, dont les effets sur les neurones sont irréversibles ? Le malade subit des examens approfondis, avec à la clé une ponction lombaire, toujours pour parvenir à un diagnostic fiable. S’agit-il, d’autre part, d’une maladie orpheline sur laquelle planchent les chercheurs pour lui trouver un remède ? D’autres IRM cérébrales et CIA (conduits auditifs internes) ne donnent rien ! On conclut encore qu’il y a absence d’anomalie significative intra-crânienne ni de rachis cervical. Pendant tout ce temps, le mal du jeune Bilal, qui n’a que 31 ans, ne connaît pas de rémission. Au contraire, son état de santé se dégrade de jour en jour jusqu’à le rendre impotent et entièrement dépendant de sa famille. Ses jambes ankylosées ne le portent plus. Il souffre de vertiges et de tremblements, comme un malade de Parkinson. Il n’arrive plus à articuler les mots, sa voix baisse et sa vue diminue. Il a perdu l’équilibre et attend un rendez-vous qui ne vient pas encore. Son père, Noureddine, espère que le professeur qu’il a vu à Alger lui fixe un rendez-vous le plus rapidement possible, car l’état de son fils empire de jour en jour. Tant que sa maladie n’a pas été diagnostiquée et le remède prescrit, le jeune Bilal garde le lit. Le jour où nous lui avons rendu visite, il était souriant et son sourire semblait nous dire qu’il garde encore espoir. Si jamais son cas suscite l’intérêt des spécialistes, voici le numéro de téléphone de son père :
06 98 48 36 67.