LES EMBOUTEILLAGES S’ACCENTUENT
Circuler à Boufarik pour les automobilistes relève du parcours du combattant. C’est un véritable calvaire que subissent le conducteur et le piéton en matière de circulation routière. Le plan de circulation adopté depuis déjà plus de 15 mois et censé diminuer l’encombrement à Boufarik a montré ses limites, au regard des flux sans cesse grandissants de véhicules venant de partout, et s’avère inefficace, vu le manque de feux de signalisation à travers toute la ville, dont l’entrée nord de Boufarik, où la circulation est très ralentie, surtout pendant les heures de pointe. A Boufarik, quel que soit l’itinéraire emprunté par les véhicules, les bouchons sont là. Ils surviennent dans un carrefour, sous une trémie, pour rentrer en ville ou pour en sortir. Les feux tricolores longeant le stade Med Reggaz, et ceux situés du côté de l’école Boukhtachi, sont à l’orange depuis plus de trois mois, sans insouciance quelconque des autorités, tous services confondus. C’est ce qui engendre des dépassements interdits, l’empiétement sur les autres voies, les arrêts intempestifs, le non-respect du code de la route…Tous les ingrédients sont servis pour ralentir davantage la circulation, surtout la matinée. Un calvaire qui trouve essentiellement sa raison dans la saturation du réseau routier, n’arrivant plus à répondre au nombre sans cesse croissant de véhicules.