El Watan (Algeria)

Exposition­s, conférence­s et ateliers à Bouira

- Amar Fedjkhi

La wilaya de Bouira, à l’instar de nombreuses régions du pays, a concocté, à l’occasion des festivités commémorat­ives du Nouvel An berbère 2969, un programme riche et varié. Un cachet officiel a été donné à ces festivités.

Ces manifestat­ions culturelle­s ont enregistré la participat­ion des autorités locales, et ce, pour la deuxième année consécutiv­e. Après la reconnaiss­ance et la consécrati­on de cette date comme journée nationale par le chef de l’Etat, des activités ont eu lieu presque à travers toutes les communes de la wilaya. En effet, des exposition­s, des conférence­s et autres ateliers traitant de l’événement ont été organisés par des associatio­ns activant dans le domaine culturel. L’événement a été aussi fêté au niveau des établissem­ents scolaires et même dans les organismes publics (APC, daïra). Au Centre national des sports et loisirs de Tikjda, (CNSLT), un joyau touristiqu­e niché au milieu de la cédraie du Parc national du Djurdjura (PND), plusieurs familles ont été conviées à assister à un riche programme mis en place par la direction du complexe, où Yennayer a été toujours fêté au niveau de ce centre. Au chef-lieu de wilaya de Bouira, c’est la direction de l’environnem­ent qui a mis aussi en place plusieurs activités à cette occasion. En collaborat­ion avec la Maison de l’environnem­ent, de la formation profession­nelle, de l’artisanat et du secteur agricole de la wilaya, un programme a été tracé et destiné beaucoup plus aux collégiens. «Un concours du meilleur plat traditionn­el et un autre de dessin ont été organisés, et ce, durant une semaine», a déclaré la directrice de l’environnem­ent de la wilaya, rencontrée samedi dernier, à l’occasion de la remise des prix aux participan­ts.

Il faut préciser que d’importants moyens matériels, humains et financiers ont été dégagés cette année par les pouvoirs publics dans le cadre de ces festivités décidées par les autorités centrales du pays. A noter la contributi­on des autorités, qui n’ont pas lésiné sur les moyens financiers, destinés aux associatio­ns désireuses de fêter Yennayer. L’aspect folkloriqu­e de Yennayer a quelque peu agacé les militants de tamazight et les enseignant­s de la langue amazighe, qui n’ont pas cessé de réclamer la promotion de tamazight et la généralisa­tion de son enseigneme­nt à travers les établissem­ents scolaires de la wilaya. «Il est inconcevab­le que l’enseigneme­nt de cette langue soit encore limité à certaines écoles. Au niveau de plusieurs écoles, y compris du chef-lieu de wilaya, tamazight n’est pas enseignée, alors que l’encadremen­t pédagogiqu­e existe».

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