CET rempli à 90%

Le centre d’enfouissement technique (CET), sis sur les hauteurs de la ville de Bouira, fermera ses portes dans quelques mois, a annoncé la directrice de l’environnement de la wilaya, Mme Hadji Djouheir. Entré en exploitation en 2009, le centre en question, le premier à l’échelle de la wilaya, est rempli à 90%, a indiqué la responsable, ajoutant que ses capacités ont été largement dépassées. Elle a déclaré, toutefois, que l’établissement fera l’objet d’une mise à niveau environnementale. Destiné initialement aux communes d’Ath Laâziz, Aïn Turk et le chef-lieu de wilaya, le CET de Bouira accueille aussi les déchets évacués depuis les communes de Haizer, Taghzout, El Esnam et Oued El Berdi. Un nouveau plan a été mis en place, visant à inciter les huit communes à acheminer leurs déchets vers les deux CET de Bordj Okhris et Ahnif, a-t-on précisé de même source. En l’absence de décharges contrôlées, le CET de Bouira est devenu le réceptacle des milliers de tonnes d’ordres évacuées chaque jour. La quantité

journalière comptabilisée au niveau de l’établissement en question est estimée à 125 tonnes. La commune de Bouira dépose une moyenne de 23 tonnes par jour, a indiqué le directeur de Nadhif. Ce dernier a souligné qu’au niveau des centres réalisés dans les communes de Bordj Okhris, Ahnif, Sour El Ghozlane, Aïn Bessem, ainsi qu’au niveau des deux centres de tri implantés à Mamoura et Hadja Zerga, la moyenne journalière ne dépase pas les 25 tonnes. La fermeture prochaine du centre de Bouira,posera des problèmes aux APC, souffrant du manque de moyens matériels pouvant prendre en charge les tonnes de déchets pour les acheminer vers les sites choisis et éloignés. C’est d’ailleurs l’un des motifs brandis par certains élus, à l’image de la mairie de Saharidj, refusant d’acheminer les déchets vers le CET d’Ahnif. Résultat, une décharge sauvage s’est formée en milieu naturel causant des dégâts sérieux non seulement pour la santé publique mais aussi à l’environnement.