El Watan (Algeria)

Boukaroum arbitraire­ment suspendu

- Y. O.

Mohamed Boukaroum, l’ancien président de la Ligue inter-régions de football (LIRF), a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans l’affaire qui l’oppose à la LIRF au sujet de sa qualité de membre (ou pas ?) de l’assemblée générale de la ligue. Depuis des mois, il mène un parcours du combattant pour «recouvrer mes droits spoliés par l’ancien bureau fédéral qui a prononcé ma suspension de toute activité liée au football après un simulacre de passage devant une illégale et illégitime commission d’éthique composée exclusivem­ent de membres élus de la fédération, ce qui est contraire au code d’éthique, avec une décision qui ne m’a jamais été notifiée et qui n’existe dans aucun document officiel de la fédération et par la LIRF qui a pris le relais pour me retirer ma qualité de membre à vie de l’assemblée générale puisque j’ai exercé deux mandats successifs (2009-2012 et 2012-2016), l’assemblée m’a donné le quitus de fin de mandat et j’ai procédé à la passation de consignes avec l’ancien secrétaire général de la fédéral. J’ai quitté mes fonctions de présidents en toute légalité.»

Depuis son départ de la Ligue, il n’a plus jamais reçu la moindre convocatio­n, comme le stipulent les statuts de la FAF et de la LIRF, pour assister à l’assemblée générale de la Ligue qu’il a dirigée durant deux mandats. Ses lettres de recours aux deux instances concernées (FAF et LIRF) sont restées sans réponse, l’obligeant à recourir au TAS qui pour l’instant planche toujours sur son affaire.

Le 13 mai 2019, le TAS l’a convoqué, ainsi que la LIRF, pour écouter les deux parties. Il est quand même étonnant qu’un président de Ligue légalement élu par les membres de l’assemblée générale, ayant accompli deux mandats, soit spolié de sa qualité de membre de l’assemblée, pire encore, empêché d’assister aux travaux de l’AG. S’il y a bien un président qui a été légalement élu, c’est Mohamed Boukaroum. Tout le monde connaît, au niveau de la FAF et de la LIRF, les circonstan­ces dans lesquelles son successeur a pris la suite. L’élection de 2016 s’est faite dans l’illégalité totale, au su et au vu de tout le monde. L’installati­on de la commission électorale et de recours était entachée de graves transgress­ions du code électoral de la FAF et de la FIFA.

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