Le chantier de la pénétrante vers Ténès de nouveau à l’arrêt
Décidément, le chantier de la première tranche de la pénétrante Chlef-Ténès, sur 22 km, n’en finit pas de subir les blocages répétés au niveau central. Il est de nouveau arrêté pour non-régularisation de la situation des travaux des entreprises de réalisation qui serait liée à la présence de l’ETRHB Ali Haddad dans le groupement d’intervenants, composé également de l’entreprise Portugaise Teixeira et d’une société locale. Le patron de l’ETRHB a, comme on le sait, des démêlés avec la justice sur de nombreux marchés publics obtenus dans le pays. Selon nos informations, cet énième arrêt brusque a eu des conséquences néfastes autant sur les nombreux travailleurs poussés au chômage que sur l’achèvement de ce tronçon routier qui traine depuis 2015. Pourtant, des projets similaires au niveau national, bien plus importants en terme de longueur, ont connu un sort différent. Ils sont carrément au stade de la finition à l’image de la pénétrante Relizane-Mostaganem (60 km). Les usagers de la route nationale Chlef-Ténès (53 km) s’interrogent d’ailleurs sur le désintérêt et le peu d’empressement du ministère des travaux publics quant à l’aboutissement de ce projet qui n’en est qu’à sa première tranche alors que les deux autres lots sont toujours bloqués pour des raisons obscures. Pendant ce temps, les utilisateurs de la RN4 Chlef- littoral, notamment les étudiants du pôle universitaire d’Ouled Fares et les estivants en été, continuent de vivre un véritable calvaire, en raison de la saturation de cet axe routier. A.Yechkour