MISE AU POINT
Il a été relayé dans diverses publications ainsi que sur certains réseaux sociaux, l’information selon laquelle j’aurai fait appel à un cabinet d’avocat étranger pour riposter contre la justice algérienne.
En premier lieu, je tiens à démentir catégoriquement les affirmations contenues dans ces divers écrits, je n’ai, à aucun moment, envisagé de faire appel à un cabinet étranger (américain ou autre) pour me défendre ou faire valoir mes droits en Algérie. En effet, je n’ai nullement l’intention de politiser une affaire judiciaire au seul motif de ma bi nationalité (algéro-suisse).
Plus encore, on me prête, faussement, la volonté de « riposter contre la justice algérienne », dans le but de faire exercer des pressions étrangères et/ou politiques contre mon propre pays.
Cette affirmation, au-delà du fait qu’elle soit complètement fausse, est une négation des valeurs qui nous ont été léguées par notre défunt père qui a consacré sa vie à l’Algérie. D’autant plus que mon grand-père, qui fut membre de Djamaiyat El Oulema El Mouslimine, y avait fondé la première Medersa de l’association dans la ville de Mohammadia (ex Perregaux) dans la Wilaya de Mascara où il est mort en Chahid.
Cet engagement a été partagé par ma grand-mère, Moudjahida de la première heure, ainsi que par son cousin avec qui elle a été élevée, lr Moudjahid Tami Medjber. Ce dernier, docteur en médecine et écrivain, a donné son nom à l’hôpital de Ain El Turc dans la Wilaya d’Oran.
Le respect absolu de ces principes, transmis dans notre famille depuis des générations, se matérialise durant cette difficile épreuve par la décision de mes frères de confier leur sort à la justice de notre pays et qui n’ont, à aucun moment, sollicité le concours juridique du pays de la nationalité transmise par notre mère.