Intense activité à l’EHU d’Oran
Atravers un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, la cellule de communication de l’Etablissement hospitalier universitaire d’Oran (CHU) fait part à l’opinion publique de ses derniers bilans en lien avec la crise sanitaire. Pour ce qui est des chiffres, nous apprenons ainsi que depuis le mois de mars jusqu’à l’heure actuelle, l’EHU d’Oran a recensé pas moins de 23 000 consultations, effectué un total de 12 000 tests PCR, sur lesquels 5000 se sont avérés positifs. A cela, il a été dénombré plus de 500 scanners positifs au sein de l’EHU.
«Il existe deux sites de réanimation pour les patients Covid 19 : un à l’hôpital Nedjma (Chetaibo) avec 32 lits et l’autre à la crèche avec 20 lits, et aussi un système de tri des malades Covid-19 au niveau de l’EHUO», précise le communiqué, qui ajoute que cet hôpital dispose également d’un bloc opératoire dédié pour les interventions chirurgicales des malades positifs à la Covid-19 confirmés, «mais aussi un côté mère/ enfants au niveau de la maternité pour les femmes enceintes infectées par la Covid-19». Dans cette optique, nous assure-t-on, l’EHU d’Oran continuera «à prendre en charge tous les malades Covid-19» et cela d’autant, ajoute le communiqué, que 70% des cas de Covid-19 enregistrés à Oran sont pris en charge par l’EHU d’Oran.
Quant aux perspectives à venir, tracées par cet hôpital pour une meilleure efficacité dans le traitement contre l’épidémie, il est question d’ouvrir les 120 lits restants à l’hôpital Nedjma (Chetaibou) et dans l’éventualité où ce dernier sera saturé, «la direction de l’EHU d’Oran envisage d’ouvrir le maximum de nombre de services au niveau de l’EHU d’Oran pour aider l’hôpital de Chetaibo».
Pour rappel, l’hôpital de 240 lits de Haï Nedjma, fraîchement inauguré, a été aménagé pour prendre en charge les malades infectés par le virus, et alléger ainsi la pression sur l’EHU et le CHU d’Oran. Il est aussi prévu, annonce le communiqué en guise de conclusion, «la création d’un espace pour la prise en charge des malades mentaux atteints de la Covid-19 avec la collaboration des psychiatres volontaires».
Akram El Kébir