DES COUPURES SANS PRÉAVIS ET DES INTERROGATIONS
Le problème des sempiternelles coupures d’eau dans la capitale persiste. Durant ces derniers jours, plusieurs communes ont connu un tarissement dans la distribution de ce liquide indispensable dans les foyers. Pas plus tard qu’hier, la commune de Kouba, pour ne citer que cette dernière, a enregistré une coupure d’eau qui a duré plus de 24h. De ce fait, des pans entiers de quartiers en ont été privés. Pris de court et n’ayant aucune alternative, des familles se sont déplacées chez leurs proches avec l’artillerie de ravitaillement en quête de cette source vitale. «C’est devenu harassant», clame-t-on. Le moins que l’on puisse dire, c’est que d’autres communes ont subi simultanément la même situation. La population a condamné d’ailleurs cette pratique peu amène sur les réseaux sociaux. Les coupures intempestives ne sont pas un fait en soi. De pareilles circonstances sont observées quasi-quotidiennement par les milliers d’abonnés. En revanche, bien que ces coupures récurrentes soient imputées à chaque fois aux fameux et interminables «travaux sur conduites» menés par les équipes d’intervention de la Seaal ou autres problèmes liés aux «actes de vandalisme» dont aucune enquête conclue n’a pu déterminer l’identité de cette main invisible, il n’en demeure pas moins que les abonnés sont unanimes à dire que cette politique du «fait accompli» qu’ils subissent constamment est condamtous nable à points de vue. A ce titre, beaucoup s’accordent à dire que la Seaal ne communique plus comme avant. Depuis que des remaniements ont été opérés dans cette société, la communication client a fait un bond en arrière, voire est inopérante. Les bulletins de coupure qui étaient publiés préalablement à travers le site de la société de gestion ou par voie de presse ne sont étonnement plus relayés. A cela s’ajoute la nouvelle version du site d’information dédiée aux abonnés qui n’arrange pas les choses. A titre indicatif, pour connaître actuellement si coupure il y a, il faut consulter le site, cocher la case de la commune afin de s’imprégner de la durée et les raisons. Une opération fastidieuse ! De l’avis de certains, la politique de communication mérite une refonte qui, à l’opposé des assurances proférées par les voies officielles, met constamment dans l’expectative les milliers de familles. A travers ces pratiques hasardeuses, l’éventualité du stress hydrique n’est pas à écarter.