Des perspectives optimistes malgré des risques persistants
Les perspectives de l’économie mondiale post-Covid-19 sont optimistes, notamment pour les investisseurs, malgré des risques persistants, a, selon l’APS, indiqué la banque américaine JP Morgan dans son rapport quant aux perspectives économiques mondiales de 2021. Dans ce document, la banque américaine estime que les perspectives de l’économie mondiale pour la nouvelle année appellent à un optimisme malgré la persistance de certains risques, demandant aux investisseurs de s’assurer «d’avoir une stratégie d’investissement à long terme rigoureuse et cohérente avec les objectifs fixés». Selon le document, cet optimisme est soutenu par les vaccins contre la Covid-19 propulsant les marchés boursiers vers des sommets historiques. «Néanmoins, la patience reste de mise. Le nombre de cas de Covid-19 augmente dans une bonne partie du monde et la distribution à grande échelle de vaccins est un défi de taille étant donné les contraintes logistiques», pondère la banque, selon laquelle la suite de cette convalescence dépendra probablement de cinq grandes facteurs en 2021 : le coronavirus, les politiques budgétaire et monétaire, l’inflation, la valorisation des actions et le dollar américain. Concernant le virus, l’arrivée d’un vaccin ne constitue pas une condition préalable au retour de l’activité économique à son niveau antérieur à la pandémie dans certains secteurs et dans certaines zones géographiques, prévoit le document. S’agissant des politiques budgétaire et monétaire, l’effort de relance plus ou moins marqué, indique le rapport, se traduira par des résultats hétérogènes. De plus, la banque table sur un léger regain d’inflation dans les 12 à 18 prochains mois à un peu moins de 2% aux Etats-Unis et près de 1% en Europe. Tandis que «les valorisations des actions élevées peuvent sembler justifiées», estime-t-elle. Concernant le dollar, JP Morgan prévoit une probable poursuite de sa dépréciation en 2021
«mais guère plus par rapport aux niveaux actuels». En cause, les capitaux ayant trouvé refuge aux Etats-Unis et qui devraient en sortir en quête d’opportunités offrant un rendement plus élevé à mesure que la reprise de l’économie mondiale se poursuivra. Par ailleurs, JP Morgan met en garde contre trois grands risques pour les marchés (en plus du coronavirus) : un soutien de l’Etat insuffisant, une «guerre froide technologique» entre les EtatsUnis et la Chine et certains foyers de tensions géopolitiques.