El Watan (Algeria)

UN GRAND ADMIRATEUR DU 7e ART

- Par Achour Raïs(*) (*)Comédien, professeur de théâtre à la retraite

C’est avec une infinie tristesse que j’ai appris le décès de Mouloud Achour, journalist­e et écrivain, connu sur la place d’Alger pour ses nombreux écrits qui ont fait les beaux jours de la presse des années 60,070 et 80, Allah Yarahmou. En cette circonstan­ce, j’adresse mes sincères condoléanc­es à sa famille d’Alger et de Tizi Ouzou. J’ai connu Mouloud Achour durant les années 70. C’était un véritable admirateur du 7e art. Il avait une grande connaissan­ce du cinéma. Il couvrait la page culturelle qu quotidien El Moudjahid. Il était toujoyrs présent lors des représenta­tions théâtrales à l’opéra d’Alger (TNA), lieu mythique où se rencontrai­t la famille des artistes dans le temps. C’était les plus belles années de l’Algérie indépendan­te. L’art s’exprimait sous toutes ses formes : cinéma, théâtre, arts plastiques et les hommes de plume se mêlaient à cet univers pour mieux restituer les lumières qui en jaillissai­ent.Je revois encore Mouloud Achour, un portedocum­ents sous le bras, fidèle à ses habitudes, accélérant le pas pour arriver à temps au lever de rideau et assister à la représenta­tion théâtrale, toujours accompagné du défunt Ahmed Medjeber, un des pionniers des ciné-clubs d’antan (un mordu des westerns américains). Enfin, je tiens à signaler que c’est Mouloud Achour, en tant que responsabl­e aux éditions Casbah, qui m’avait reçu et permis de part sa confiance d’éditer un ouvrage que je portais depuis quarante ans sous le label de cette honorable maison d’édition..récit intitulé « La boîte et le fusil » et dont je suis l’auteur.

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