Jean Castex annonce un «durcissement des contrôles aux frontières»
«Nous allons durcir fortement les conditions d’entrée sur le territoire national et renforcer les contrôles aux frontières» pour «éviter» que le variant du virus «ne progresse rapidement» sur le territoire, a déclaré le Premier ministre Jean Castex au cours d’une conférence de presse, jeudi 14 janvier. Pour venir en France en provenance d’un pays hors UE, il faudra, à compter de lundi «présenter un test négatif pour embarquer dans un avion ou un bateau», a précisé le Premier ministre français. Les personnes souhaitant venir en France devront également «s’engager sur l’honneur à s’isoler pendant sept jours une fois arrivées en France, puis à refaire un deuxième test PCR à l’issue», a-t-il ajouté. Les personnes ne pouvant réaliser un test dans leur pays de départ auront la possibilité de se faire tester à leur arrivée en France et seront contraintes «de s’isoler sept jours dans un hôtel désigné par l’Etat». Jean Castex a précisé que pour les déplacements en provenance d’un pays de l’UE, «et notamment des pays comme l’Irlande ou le Danemark, confrontés à une situation épidémique difficile», «les ministres travailleront à l’élaboration d’un cadre de coordination en vue du prochain
Conseil européen du 21 janvier». «Ce cadre devra évidemment prévoir des exceptions concernant les frontaliers, les transporteurs routiers ou encore les agents des compagnies de transport» avec des «protocoles sanitaires spécifiques». Rappelons que depuis ce jour le couvre-feu à 18 heures est étendu à l’ensemble du territoire français pour une durée de 15 jours.
Soixante ans après son assassinat, la famille de Patrice Lumumba attend toujours un procès à Bruxelles, mais va enfin récupérer ce qui a valeur de «relique» pour les Congolais, une dent du héros de la lutte anticoloniale dont le corps n’a jamais été retrouvé.
affirme à l’AFP le chef du parquet fédéral belge, Frédéric Van Leeuw, à propos de cette restitution qui devrait donner lieu dans les semaines ou mois à venir à une cérémonie officielle à Bruxelles, avec les enfants du défunt. Avant l’hommage en République démocratique du Congo. En décembre, le président congolais Félix Tshisekedi a lui-même annoncé son intention d’organiser un hommage national le 30 juin 2021, date du 61e anniversaire de l’indépendance, après le
L’idée est d’offrir enfin une sépulture à celui qui fut un éphémère Premier ministre du pays (juin-septembre 1960). En fait de «reliques», il s’agit de récupérer puis rapatrier une dent saisie par la justice chez la fille d’un commissaire de police belge ayant contribué à faire disparaître le corps. Juliana Lumumba, fille du héros assassiné, en avait exprimé le souhait dans un courrier adressé au roi des Belges Philippe l’été dernier, en plein mouvement planétaire Black Lives Matter. Patrice Lumumba a été assassiné par des séparatistes katangais et des mercenaires belges le 17 janvier 1961 dans le Sud-Est du Congo pendant le chaos qui a suivi la proclamation de l’indépendance. Il avait 35 ans. Son corps, dissous dans l’acide, n’a jamais été retrouvé. Le 30 juin 1960, devant le jeune roi Baudouin, il avait livré une mémorable diatribe anticolonialiste, appelant ses concitoyens à «LE DIABLE»
Ce dirigeant nationaliste était perçu comme prosoviétique, représentant une menace pour les intérêts belges, particulièrement au Katanga, province riche en cuivre. Jusqu’à être qualifié de selon des télex échangés fin 1960 entre Bruxelles et l’ex-colonie tout juste indépendante. Soixante ans plus tard, l’enquête judiciaire ouverte en Belgique pour «crime de guerre» est dans sa phase finale selon l’avocat Christophe Marchand, qui a déposé plainte en 2011 au nom de François Lumumba, l’un des fils.
(juridiction de renvoi, ndlr)
déclare Me Marchand à l’AFP. Pour lui, le temps presse car seules deux des 10 personnes initialement ciblées par la plainte sont encore en vie. Il s’agit de l’ancien diplomate Etienne Davignon, 88 ans, et de l’ex-haut fonctionnaire Jacques Brassinne de la Buissière, 91 ans, selon des sources proches du dossier. La plainte, consultée par l’AFP, accuse
d’avoir
Elle rappelle
du Parlement belge, qui avait conclu en 2001 à la
de la Belgique. L’année suivante, le gouvernement belge avait présenté les «excuses» du pays. Pour l’association antiraciste Bamko, Patrice Lumumba est une figure majeure qui mérite davantage que la
à son nom inaugurée en 2018 à Bruxelles, en bordure de Matongé, le quartier de la diaspora africaine dans la capitale belge.
affirme Mireille-Tsheusi Robert, présidente de Bamko, Belge d’origine congolaise.
Les autorités nigérianes ont mis en garde hier vendredi contre la circulation de faux vaccins contre la Covid-19 dans le pays le plus peuplé d’Afrique, où 10 millions de doses devraient arriver au mois de mars.
a déclaré la professeure Mojisola Christianah Adeyeye, à la tête de l’Agence nationale de contrôle qualité (NAFDAC), lors d’une conférence de presse virtuelle.