La commune d’Ath Yenni remporte le 1er prix
La commune d’Ath Yenni, au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, a remporté, mardi, le 1er prix du concours sur la généralisation de l’utilisation de tamazight et sa socialisation «Timsizelt n usmuzzegh», dans sa première édition, organisé par l’Assemblée populaire de wilaya (APW) et dont les résultats ont été dévoilés à l’occasion de la célébration du nouvel an amazigh 2971. Cette commune, représentée par son président d’APC, Smaïl Deghoul, remporté outre le trophée du concours à l’effigie de l’écrivain, linguiste et anthropologue, Mouloud Mammeri, une subvention d’un montant de 2,5 millions DA. Les trois autres communes récompensées par ce concours, pour leurs efforts dans la généralisation de l’utilisation de tamazight dans les institutions et administrations publiques, sont Aït Boumahdi, qui a décroché la deuxième place et un prix de 2 millions DA, Tizi Ouzou troisième (1,5 million DA) et Tirmitine quatrième (1 million DA). Les membres de la commission avaient visité entre le 19 novembre et le 4 janvier les 67 communes de la wilaya, a indiqué le président de la commission sociale et culturelle de l’APW, Smaïl Benhamna. Selon le règlement intérieur de cette compétition, l’évaluation a porté sur deux volets, dont le premier a concerné l’utilisation de tamazight dans le service public (enseigne du siège de l’APC en tamazight, discours allocutions, délibérations, logo moyens de transport de l’APC, identification des noms des responsables d’APC et des différents services de la commune en tamazight). Le second volet a porté sur la socialisation de cette langue nationale et officielle à travers notamment la transcription des plaques de signalisation des villages et quartiers, des institutions publiques et privées et des commerces en tamazight et l’organisation d’activités culturelles, fêtes traditionnelles, colloques et autres en tamazight. Présentant un bilan de ces sorties, Smaïl Benhamna a indiqué, entre autres, qu’il a été constaté un taux d’utilisation de 95% de tamazight dans les écoles primaires, 85% dans les lycées, 50% dans les CFPA, également 50% dans les bureaux et agences postales, 42% dans les structures de santé, 30% dans les banques, 5% des délibérations des APC et 10% des présidents d’APC ont une griffe en tifinagh.
Bobi Wine a grandi dans le bidonville de Kamwokya, un des plus grands de Kampala, où des milliers d’Ougandais survivent et se sentent oubliés par le régime. S’il a ensuite étudié à l’université – la musique et le théâtre – et habite aujourd’hui une villa cossue à la lisière de Kampala, il se voit toujours en «président du ghetto», titre décerné par les fans de ses chansons dénonçant l’injustice sociale et économique. Cette origine modeste et son jeune âge