Bilans moral et financier de la FAF : la polémique enfle
Les chiffres contenus dans le bilan financier sont faramineux et n’ont pas laissé indifférents des membres quotidiennement interpellés par leurs collègues.
Les bilans moral et financier 2020 de la FAF font polémique. Le sujet divise profondément les membres de l’assemblée générale qui, apparemment, semblent divisés sur la conduite à tenir. Les chiffres contenus dans le bilan financier n’ont pas laissé indifférents des membres quotidiennement interpellés par leurs collègues pour poser des questions sur le bilan financier présenté par la FAF. C’est vrai que les chiffres et sommes annoncés sont faramineux. Pour la première fois depuis longtemps, ceux qui votent ne sont pas sur la même ligne. Cette fois, le oui-ouisme pourra être contrarié par des membres qui veulent que leur lanterne soit bien éclairée sur les questions financières plus que sur celles concernant le bilan moral. Les farouches partisans du oui en toute circonstance abandonneront-ils pour une fois leur opposition à toute discussion apaisée du bilan ? Pas sûr. De toute façon, il serait incompréhensible que le bilan financier 2020 puisse passer comme une lettre à la poste. Les membres de l’assemblée générale ont le droit
et le devoir de poser des questions et de le valider ou le rejeter en leur âme et conscience. Il serait criminel d’évacuer le débat. Celui-ci, s’il aura lieu, doit se dérouler dans le calme et avec un esprit de responsabilité. Tous les membres de l’assemblée générale se partagent la responsabilité dans tout ce qui touche ou engage les actes de la Fédération. Ils forment l’organe souverain de l’assemblée générale, et à ce titre ils ne peuvent en aucun cas et sous aucun prétexte se dérober devant leurs responsabilités. Bien sûr quel’as semblée générale ne doit pas se transformer en tribunal populaire, mais elle ne doit pas non plus rester éternellement une simple chambre d’enartauste registrement. Les deux camps en face se parta gent la lourde responsabilité de rendre à l’auguste assemblée générale son crédit perdu depuis long temps. Pour aller dans cette direction et donner un sens à la parole des délégués, il faudra respecter les articles 23 et 24 de la loi 14-330 du 23 juillet 2013 qui précise que le vote des bilans moral et financier doit se faire à bulletins secrets.