La nouvelle commission réclame les bilans de 2017 jusqu’à 2019

C’est un véritable problème syndical qui marque actuellement l’université Badji Mokhtar d’Annaba et ses quelque 4500 employés. En effet, depuis l’élection fin janvier 2020 d’une nouvelle commission des oeuvres sociales sous l’égide de l’Union locale UGTA de la wilaya d’Annaba, la nouvelle équipe n’arrive pas à passer à l’acte.

L’absence de passation de consignes et les bilans depuis 2017 jusqu’à 2019 entre la commission sortante le 14 janvier 2020 et celle nouvellement élue a bloqué le début des activités de la dernière. Les différents cris de détresse, lancés ça et là pour démêler l’écheveau de cette situation syndicale n’a abouti à aucune solution, même si toutes les parties concernées affichent leur disponibilité. Saisi le 21 janvier dernier de ce problème, le ministre de l’Enseignement supérieur ne sait certainement pas que le problème n’a pas été résolu à ce jour.

Certainement sous l’impulsion de ce dernier, c’est le recteur qui a agi en organisant, le 21 mars 2021, à la demande de la nouvelle commission, une rencontre de coordination entre les belligérants dont l’objectif est «la validation des trois bilans suspendus et l’envoi au ministère de tutelle le dossier de l’installation de la nouvelle commission des oeuvres sociales». Présent à cette rencontre, le commissaire aux comptes n’a pas hésité à attirer l’attention des présents sur «les multiples réserves retenues dans ces bilans dont la somme arrêtée au 31/12/2016 qui représente celui du départ de l’année 2017 et l’absence de plusieurs documents justificatifs ayant trait les comptes de 2019».

Devant l’urgence de la situation, il a été décidé : «le traitement rapide de ce dossier en revenant au président de l’ancienne commission pour lever les réserves retenues et la remise des trois bilans au commissaire aux comptes dans un délai de 10 jours». Jusqu’à samedi dernier, rien n’a été fait. Ce qui a poussé le président de la nouvelle commission à saisir officiellement le recteur quant aux délais non respectés. Contacté, Brahim Zeroual l’ancien président de la commission des oeuvres sociales de l’université Badji Mokhtar d’Annaba s’est expliqué. Selon lui : «Ce retard dans la remise des bilans moraux et financiers est dû au problème de la Covid-19 dont les conséquences m’ont empêché d’organiser l’assemblée générale triennale. Les trois bilans financiers et moraux ont été remis au secrétaire général du rectorat. Quant aux bilans financiers, ils sont chez le recteur et le financier de la structure qui doivent être visés par le commissaire aux comptes».