L’AGGLOMÉRATION «BAIGNE» DANS LE NOIR
L’éclairage public vacille dans de nombreux quartiers, coins et axes routiers de la ville de Sétif n’ayant de chef-lieu de wilaya que le nom. Pointé du doigt par aussi bien les écrits de la presse ne caressant pas dans le sens du poil que par le nouveau chef de l’exécutif, qui aurait donné le feu vert à la commune pour l’achat de camionsnacelles, le problème continue à empoisonner la vie à la population. L’obscurité accentue l’insécurité, perturbe les déplacements nocturnes des citoyens s’expliquant mal l’inertie d’une municipalité ne manquant pourtant pas de ressources financières. La situation chaotique n’épargne aucune partie de la ville où les services de l’éclairage public s’illustrent par leur forfait. Fréquentés par des familles, des commerçants, les deux évitements ne font pas exception à la règle. Offusqués par la «parade» de la commune où des «esprits éclairés» se voient déjà «députés», des citoyens mitraillent le cuisant échec de l’équipe communale. «L’entretien de l’éclairage public n’est pas la priorité de la municipalité pour laquelle le bienêtre de ses administrés est le cadet de ses soucis. Plongés dans l’ornière, des quartiers du centre et de la périphérie de la ville souffrent de l’insécurité, des chiens errants et des méfaits des désoeuvrés profitant de l’obscurité pour perturber le calme et la quiétude des habitants
désabusés», maugréent nos interlocuteurs outrés par le «culot» de certains élus. N’ayant pas fait mieux que leurs prédécesseurs, ces derniers osent présenter leur candidature à une «députation» dotée, faut-il le rappeler, d’une conséquente rémunération. Oubliant que les faits sont têtus, l’équipe communale ne va ni rénover ni faire fonctionner l’éclairage public avec de l’énergie solaire, opération inscrite en 2018 pour 137 229 945, 21 dinars. Il en est de même pour l’acquisition des équipements (LED), pour 67 338 732, 47 dinars décidée en 2019. Lancée en 2014 pour une enveloppe de 27 000 604 ,08 DA, la consolidation, la mise à niveau de tout le réseau de l’éclairage public de la ville obligée d’observer un fatidique «temps mort» de plus de trois longues années, n’est pas clôturée sept ans après. Votés en 2013 par la précédente APC, les 15 844 383, 00 DA destinés à la réalisation de feux tricolores ne sont toujours pas consommés.