SECTEUR DE LA CULTURE EN DIFFICULTÉ, EN QUÊTE DE RESSOURCES
Le secteur de la culture et des arts s’attelle à ouvrir de nouveaux horizons, avec cette volonté «politique» de créer des ressources en dépit des difficultés financières, pour tenter d’échapper à la léthargie. L’organisation de quelques événements épars demeure insuffisante pour répondre aux besoins. Les idées ne manquent pas. L’investissement dans des créneaux culturels, producteurs de richesses et d’emplois s’avère incontournable. Arrivet-on à atteindre les objectifs avec le peu de moyens financiers ? Le budget de fonctionnement du ministère de la Culture avoisinait dans le passé (2015, ndlr) un montant de 25,8 milliards de dinars. Ce même ministère a bénéficié en 2020 d’une enveloppe financière d’un montant de 14,9 milliards de dinars. A-t-on investi ces milliards de dinars dans des projets culturels dans le passé ? C’est aux professionnels du théâtre, du cinéma, de la musique, du livre, de répondre. Aujourd’hui, les ressources financières se font de plus en plus rares. Cela représente un lourd handicap à présent au niveau du département ministériel du Dr. Bendouda Malika. Satisfaire toutes les sollicitations qui émanent de toutes les wilayas du pays est devenu impossible. Le volume des activités culturelles a été réduit, compte tenu des moyens insuffisants disponibles au niveau de la tutelle. C’est une raison pour laquelle un plan rigoureux de dispatching du financement des projets culturels s’impose. La richesse culturelle naturelle dans un pays dont la superficie s’étend sur 2,4 millions de m2 exige un apport financier conséquent des pouvoirs publics, et d’un sponsoring sérieux des opérateurs économiques. Le ministère de la Culture et des Arts se contente d’agir selon ses moyens financiers, afin de mener une politique culturelle rationnelle. L’idée d’impliquer les start-ups, et autres acteurs, une nouvelle expérience, dans la création des activités pour soutenir l’univers culturel constitue un espoir pour le secteur, qui demeure en quête de ressources financières. La crise sanitaire inattendue a plombé les productions culturelles au pluriel. Dommage.