BF-Cumul : l’heure du choix a sonné
C’est aujourd’hui que sera levé le voile sur la destination que comptent prendre les membres du Bureau fédéral concernés par le cumul de mandats. Le délai pour faire le choix entre rester au Bureau fédéral ou au niveau de la ligue respective s’est achevé hier à minuit. A partir de ce jour (16 mai 2021), on connaîtra la composante définitive de l’organe exécutif de la Fédération algérienne de football (FAF). La tentative de différer la mise en application du décret exécutif sur le non-cumul ne semble pas avoir abouti. Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a rappelé, il y a quelques jours, que la mise en oeuvre du décret en question sera effective et applicable un mois après l’élection des membres concernés. Les remarques formulées au sujet des conséquences qu’aura cette décision sur les ligues n’ont pas convaincu la tutelle. Un «cumulard» a lâché cette phrase : «Des ligues seront paralysées à cause de cette décision. Dans un bureau de ligue, il y a au moins cinq membres qui sont directement touchés par cette mesure. S’ils démissionnent de leur poste initial (présidents, représentants de clubs, de ligues, d’association d’arbitres), il ne restera personne pour diriger le bureau de ligue. D’où l’impérieuse nécessité de revoir ce texte pénalisant pour ces structures». Difficile d’imaginer le MJS faire marche arrière. La prochaine révision des statuts de la fédération et des ligues résoudrat-elle définitivement ce problème ? On verra. Les problèmes sont à venir si l’on se fie à ce qui remonte des coulisses du Bureau fédéral. Toujours en off, un autre membre du Bureau fédéral s’interroge sur la durée de vie de cet organe «à la lumière du manque de visibilité qui émane du sommet de la pyramide». Un vent de mécontentement serait en train de souffler au sein du Bureau fédéral. Les dernières décisions du président Charaf Eddine Amara ne paraissent pas avoir fait beaucoup d’heureux au plan des désignations des membres du Bureau fédéral à la tête des commissions. Un vieux routier du Bureau fédéral pointe du doigt «la décision de faire appel à des personnes, entre trois et quatre, au niveau des neufs commissions existantes. Un petit calcul démontre qu’il y aura au moins 36 personnes qui intégreront les différentes commissions. Si on ajoute les neuf présidents de commission en place, ils seront presque une cinquantaine de personnes à qui il faudra trouver des espaces pour se réunir, travailler…». L’autre sujet qui fâche est sans conteste la nomination de Mohamed Mecherara comme conseiller du président. Elle est restée en travers de la gorge de beaucoup. Même s’ils reconnaissent que cela relève des prérogatives du président de la FAF. Un membre du Bureau fédéral l’a commenté en ces termes : «Pourquoi le communiqué de la fédération annonçant cette nomination a-t-il mentionné «Monsieur Mohamed Mecherara prendra ses fonctions immédiatement» ? Que signifient cette tournure et cet empressement ? Quelqu’un étaitil obligé de mentionner le terme immédiatement ?». Feuilleton à suivre…
Les dernières décisions du président Charaf Eddine Amara ne paraissent pas avoir fait beaucoup d’heureux au plan des désignations des membres du Bureau fédéral à la tête des commissions.