Plus de 150 personnes devant la justice
Dans le cadre d’une vaste opération d’assainissement des dossiers du logement social, initiée simultanément avec la récente attribution de 6600 unités dont plus de 1300 LSL (Logement social locatif), plus de 150 personnes impliquées dans divers délits, font l’objet de poursuites judiciaires. Il s’agit, entre autres, de demandeurs de logement et autres complices, auteurs de faux et usage de faux. Le wali de Souk Ahras a publiquement déclaré, à ce sujet, que le temps des passe-droits et des privilèges non justifiés sont révolus et que le logement social, destiné essentiellement aux couches sociales qui sont dans le besoin, ne saurait faire l’objet de complaisance. «Nous avons mis en place un programme d’envergure qui réduira au fil des années cette pression ressentie et qui sera apaisée, nous en sommes sûrs, grâce au suivi, à l’étude minutieuse des dossiers par les commissions de daïra sinon par la commission de wilaya des recours», a-t-il indiqué. Le même responsable a expliqué que la nouvelle politique du logement veut une maitrise sur tous les fronts, à savoir, une célérité dans la réalisation des logements, une amélioration qualitative, notamment pour ce qui est du volet aménagement et le renforcement du parc immobilier par de nouveaux quotas, dont acte de la part du ministère de tutelle. «Ce sont déjà 600 nouvelles unités accordées à notre wilaya par le ministre de l’habitat, qui a promis un quota supplémentaire de logements AADL et c’est là, je l’affirme, une volonté de mieux faire ressentie à tous les niveaux», a-t-il ajouté lors d’une récente sortie de travail. Le chapitre de l’habitat précaire connaitra, à son tour, une opération imminente de relogement de plus de 600 familles au moment même où un programme d’éradication des bidonvilles est géré avec succès. «Des dizaines de constructions illicites installées sur les hauteurs de la ville de SoukAhras ont été démolies et l’assiette foncière récupérée sera affectée à des projets d’utilité publique, car il s’agit de la propriété de l’État où tout piétinement est refusé», a-t-il étayé avant de mettre au banc des accusés tous ceux qui se rendent responsables de par leur recours à des procédés frauduleux pour l’octroi d’un logement à caractère social.